Pendant 3 jours, la capitale congolaise a vibré au rythme des livres avec la Grande Rentrée Littéraire, un événement majeur de la littérature et de la Culture congolaise qui s’est tenu au Centre Wallonie-Bruxelles. Cet événement a réuni auteurs, lecteurs, écrivains, et passionnés de bandes dessinées, pour célébrer les lettres et les ouvrages dans une ambiance conviviale et enrichissante.
Les périphéries de la bibliothèque du centre Wallonie-Bruxelles étaient animées par des discussions passionnées, des dédicaces d’ouvrages, des conférences et des expositions pour le plus grand plaisir du public kinois. Une occasion exceptionnelle pour les visiteurs d’apprendre des expériences des écrivains confirmés, abordant des thèmes divers autour de la littérature congolaise en particulier et la culture en général, promettant un avenir meilleur.
Ce vendredi 13 septembre, cette eucharistie de la littérature congolaise en était à sa deuxième journée. Parmi les différentes activités tenues en ce jour, une table ronde entièrement dédiée aux bandes dessinées et à la littérature jeunesse s’est déroulée sous le thème de « fête de la BD. BD faite par les femmes, Femmes au cœur de la BD », atour de Santa Kakesa, Prisca Mema, Jérémie Nsingi, Mola Boyika et Claudeo Nsiala, tous, écrivains de la littérature jeunesse.
Santa Kasese, une autre figure marquante de l’événement, a présenté son roman “207”. Elle a exprimé son objectif de vendre son nom à travers ses œuvres, en s’inspirant des situations quotidiennes de sa ville Kinshasa. Guillaume Bukasa, bédéiste venant de Goma, a également partagé sa vision, expliquant que la littérature et les bandes dessinées sont « des miroirs de la société, permettant de réfléchir sur les réalités et d’offrir des perspectives d’avenir ».
En plus d’être un événement festif, la Grande Rentrée Littéraire de Kinshasa sert également de tremplin pour une réflexion plus approfonde sur le rôle des bédéistes dans la société congolaise. En réunissant des voix diverses, ce panel a mis en lumière le potentiel créatif des auteurs congolais et l’importance de leur engagement de lutter pour promouvoir la culture. Les réactions des intervenants témoignent d’un désir collectif de faire évoluer la scène littéraire et de propulser les bandes dessinées congolaises sur la scène internationale.
Dodo Mbimba, stagiaire Unikin