Modero Nsimba insiste sur le fait qu'il n'a pas qu’avec son attaché de presse, de la mort de l’ancien ministre des Transports Chérubin Okende, telle que diffusée par le magazine Jeune Afrique. Il qualifie de montage l’audio lui attribué dans lequel on entend une voix affirmer que les renseignements militaires ont été saisis par les frères du Chef de l’Etat pour interpeller Okende.
"Notre client a déclaré qu'il n'était qu'à deux, lui et son attaché de presse, et lors de l'entretien qu'il a eu avec son attaché de presse, il n'y avait pas de musique, alors que l'audio qui fait l'objet de ce procès contient de la musique", a déclaré l'avocat de Modero Nsimba lors de l’audience de ce vendredi à la Cour de cassation.
James Mumpwala est le nom de l’attaché de presse avait discuté du sujet de la mort de l'ancien ministre des transports Chérubin Okende, avait précisé Modero Nsimba, au cours de l'audience du jeudi 21 mars.
La Cour de cassation est en train de poursuivre l'instruction ce vendredi 22 mars. Le réquisitoire du ministère public et les plaidoiries des parties auront lieu ce vendredi. Le Parquet Général près la Cour de cassation poursuit Modero Nsimba pour propagation de faux bruits et imputations dommageables, suite à un audio controversé lui attribué, contenant des discussions sur plusieurs sujets, dont la mort de l'ancien ministre des Transports, Chérubin Okende. Dans cet audio, la personne qui parle confirme l'implication du Chef du Renseignement militaire le Général Ndaywel et de Christian Tshisekedi, frère du Président Félix Tshisekedi, dans la mort de Chérubin Okende.
Ivan Kasongo