Journée internationale des droits de la femme : Denise Nyakeru Tshisekedi invite les Congolais à ne pas sous-estimer l'impact de la guerre de l'Est sur le quotidien des femmes et filles

Photo/ Droits tiers
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À l'occasion de la célébration de la journée internationale des droits de la femme, la 1ère dame de la RDC a, dans sa lettre aux congolais datant du 08 mars, relevé que l'agression rwandaise actuelle contre le Congo est non seulement injuste, mais se caractérise également par un mépris total des droits de l'Homme, particulièrement à l'égard des femmes et des filles, et met en lumière l'une des horreurs les plus tragiques de cette guerre.

"Maintenant que tout est connu de tous sur la cruauté des agissements de l'armée rwandaise qui se dissimule derrière le M23, qui peut encore dignement prétendre partager les valeurs que nous célébrons ce 08 mars ?" s'interroge-t-elle avant d'inviter la population congolaise à y réfléchir elle aussi et à ne pas minimiser les conséquences de ce conflit armé sur le vécu des femmes et filles dont les cris expriment toute la douleur, l'angoisse,

Pour Denise Nyakeru Tshisekedi, le thème international «Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme » choisi cette année n'est pas un hasard. Il souligne l'urgence qu'il y a à concrétiser les engagements pris par la communauté internationale pour promouvoir les droits des femmes partout et implique également des initiatives fortes pour mettre fin à la pauvreté, faire davantage entendre la voix des femmes, assurer leur autonomisation économique dans la promotion du développement durable et renforcer leur participation effective dans la prise de décision à tous les niveaux.

La 1ère dame de la République a, à cet effet, rendu hommage à la femme congolaise pour les combats qu'elle mène chaque jour contre les oppressions, les interdictions, les tabous, les préjugés, les aliénations, les exclusions et les humiliations diverses, tout en encourageant la pleine et égale participation des femmes à la reconstruction de la RDC pour son développement.

Nancy Clémence Tshimueneka