RDC : les membres de cabinet du chef de l'État outillés sur les valeurs et mesures anticorruption

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L'Agence de Prévention et de lutte contre la corruption (APLC) en collaboration avec la Cellule de l'innovation et de changement des mentalités (CICM), tous instruments stratégiques de la Présidence de la République, a tenu du 4 au 5 Septembre 2023 l'atelier de renforcement des capacités axé sur les valeurs et des mesures anticorruption au sein de la présidence de la République. Organisé avec l'appui du PNUD et VNG international, ces assises de deux jours ont pour objectif de promouvoir la culture de l'intégrité au sein des institutions de la RDC ainsi que d'élaborer un plan anticorruption à la Présidence de la République.

Les participants ont pendant cet atelier échangé sur les thématiques portant sur la mise en oeuvre des mécanismes de détection précoce ; le renforcement de la transparence dans les procédures administratives ; et la sensibilisation du personnel présidentiel aux enjeux de l’éthique et de l’intégrité.

Guylain Nyembo, Directeur de Cabinet du Chef de l'État qui a donné le go de cette activité est revenu sur les attentes du chef de l'État à ses administrés en matière de lutte contre la corruption. 

« Les attentes du Président de la République en cette matière étant bien plus grande à notre égard. Notre présence dans cette administration légitimise la nécessité de nous voir briller d'une conduite exemplaire mieux de nous ériger en véritable modèle de société, représentant par excellence du changement voulu et attendu. La Présidence de la République voulu par le Chef de l'État est celle dont les acteurs ont le dégoût sous quelques formes des antivaleurs aussi bien en interne et que dans leur rapport inter institutionnel et public », a t-il rappelé. 

Et d'ajouter : 

« Le chef de l'État veut d'une Présidence de la République dont les acteurs se vertuent constamment à mettre en œuvre les valeurs consignées dans le code de conduite de l'agent public de l'Etat mais qu'elle se résume en deux choses essentielles à savoir : La compétence et l'éthique professionnelle. Le Président de la République me charge de veiller personnellement à la capitalisation des acquis de cet atelier et de faire en sorte que ceux d'entre les collaborateurs qui s'aventurerions de jeter l'opprobre au prestige de cette institution subissent la rigueur de la loi ».

Les conseillers Spéciaux,  Conseillers Principaux, Coordonnateurs des Services Spécialisés du Chef de l’Etat, Chargés de missions et autres membres du Cabinet ont pris part à cet atelier. 

Notons qu'au dernier classement de Transparency International sur l'indice de perception de la corruption, publié le 31 janvier, la République Démocratique du Congo est située à la 166ème place sur 180 pays et territoires avec un score de 20 sur 100, soit +3 places gagnés par rapport à l'an dernier où le pays était aligné à la 169e place avec 19 sur 100 comme score. Ce qui représente une légère progression et un recul de la corruption.

Grâce Guka