L’Institut national de recherche biomédical (INRB) a confirmé un cas de MonkeyPox après diagnostic ce lundi 21 août sur un homme de 31 ans venu d’Inongo, dans la province de Mai-Ndombe.
L’alerte a été lancée depuis le 18 août dernier, et près de 50 personnes contacts ont également été identifiées et sous surveillance à l’hôpital général de Kinshasa, ex Maman Yemo.
« C’est un homme de 31 ans, mécanicien de pirogues venu de Inongo depuis le 18, et c’est 21 août que nous avons confirmé que c’était un cas de Monkeypox. Jusque-là le patient est à l’hôpital général de Kinshasa où il est suivi. Les mesures sont prises et les personnes contacts ont été listés et suivis par une équipe du ministère de la santé. Il y a une autre équipe qui est partie à Inongo depuis dimanche, pour continuer les investigations », a dit à ACTUALITE.CD, le docteur Placide Mbala, chef de département épidémiologie et santé globale à l’INRB.
Selon le professeur Mbala, pour être contaminé par le monkey Pox, il faut un contact très rapproché avec le patient.
« Tous les personnels de santé qui l’ont reçu, et les malades avec lesquels il était dans le pavillon avant qu’il ne soit isolé, les voisins, la famille et les personnes qui l’ont accompagné en bateau à Kinshasa, sont tous considérés comme contacts et sont sous surveillance. Mais il faut savoir que pour que le Monkeypox n’est pas très contagieux, pour être infecté il faut avoir un contact très rapproché avec la personne infectée et pendant une période assez longue », a-t-il ajouté.
De janvier à juillet 2023, le pays a enregistré 6914 cas de la maladie de la variole du singe dit Monkeypox dont 328 décès, selon la coordination nationale de lutte contre le Monkey Pox.
17 directions provinciales de la santé sur 26 ont été touchées et 159 zones de santé sur les 519 soit 30% que compte le pays ont été touchées.
Thérèse Ntumba