IXes Jeux de la Francophonie: « Il est très important que la population vienne soutenir leurs artistes pour gagner des médailles. Je vous assure que de ce côté, il y a de l'espoir » (Catherine Kathungu Furaha)

Catherine Furaha, ministre de la Culture
Catherine Furaha, ministre de la Culture

La République Démocratique du Congo, pays organisateur des IXes Jeux de la Francophonie a décidé de souscrire à 11 disciplines dans le volet culturel de ce grand rendez-vous des francophones du monde. Comme pour les disciplines sportives, le pays de Félix Tshisekedi a également comme ambition de remporter des médailles dans les compétitions culturelles.

« Ce qui est vrai, nos artistes sont motivés et se préparent très bien. J'espère qu'avec les expériences du passé, les éditions précédentes où notre pays avait participé, nous avions gagné des prix ça peut être 5 ou 6 médailles que nous avions déjà gagné lors des éditions précédentes. Face à la motivation et la détermination des artistes, il est très important que la population vienne soutenir leurs artistes pour gagner des médailles. Je vous assure que de ce côté, il y a de l'espoir, au sujet de la culture vraiment, n'ayez pas peur », a rassuré la ministre congolaise de la culture, arts et patrimoine, Catherine Kathungu Furaha lors du briefing hebdomadaire jeudi 20 juillet.

Et de poursuivre :

« Nos artistes travaillent, nous sommes rassurés par la motivation et la préparation, l'expérience que nos enfants vont gagner des médailles. Il y a des disciplines collectives et des disciplines individuelles. Pour les disciplines collectives, les encadreurs occupent les gens selon qu'il y en a ceux qui étaient province et qui faisaient déjà leurs répétitions en étant en province suivant les directives de leurs encadreurs. Les moyens en tant que tels sont ceux-là que nous avons toujours utilisés mais beaucoup plus c'est l'engagement et la détermination à remporter, à gagner et à présenter l'image de grandeur de notre pays ».

À l'en croire, Il y a des œuvres qui sont demandées avant parce que le jury existe avant le concours comme pendant le concours.

« Il y a des choses qui sont exigées. Il y a par exemple pour la photographie, pour la sculpture, l'installation et pour la littérature nouvelle, il y a des œuvres qui sont demandées avant donc le jury et les encadreurs font un travail continu, ce qui fait que notre engagement, les moyens donnés d'abord au ministère en tant que telle bien que maigres nous ont permis cas même de montrer notre engagement, votre détermination par rapport à la vision du Chef de l'État qui a accepté de sauver ces Jeux et de montrer la capacité que nous avons au niveau du pays », a-t-elle fait remarquer lors de son intervention.

Il y a des infrastructures pour les culturels

Plusieurs endroits sont retenus pour permettre aux artistes de se préparer et ceux en provenance de l'intérieur, se sont également préparés.

« Pour ceux qui sont à Kinshasa, il y a des lieux qui ont été ciblés il y a le centre Wallonie Bruxelles qui nous a accordé de l'espace pour des répétitions, il y a le Musée national qui est là pour recevoir les gens qui font les exercices de danses de rue parce-que il faut avoir vraiment de l'espace, nous avons aussi sollicité l'hôpital HJ ils ont de l'espace avant, ils nous ont permis de faire et nous avons utilisé aussi l'espace au niveau de l'académie des Beaux arts », a illustré la ministre de la culture, arts et patrimoines.

Et de poursuivre :

« Pour question d'infrastructures, pour nous de la culture, même si ça n'a pas été construit pour nous, nous avons utilisé ce qui existe et nous avons profité de la détermination et l'engagement des encadreurs ce qui fait que malgré les difficultés ou retard quelque part dans le début des entraînements parce qu'il fallait cas même déterminer avec certains préalables, il y a cas même le temps que nous avons consacré à celà et la technicité beaucoup plus ils ne sont pas amateurs, ils sont vraiment des professionnels ».

À la suite de Rabat et Casablanca (Maroc, 1989), Paris (France, 1994), Antananarivo (Madagascar, 1997), Ottawa et Hull (Canada, Canada-Québec, 2001), Niamey (Niger, 2005), Beyrouth (Liban, 2009), Nice (France, 2013) et Abidjan (Côte d’Ivoire, 2017), c’est Kinshasa, capitale de la RDC, qui accueillera en 2023 les meilleurs jeunes talents artistes et sportifs francophones lors des IXes Jeux de la Francophonie.

S'agissant de la précédente édition, tenue en Côte d'Ivoire en 2017, elle avait réuni, pendant dix jours, près de 3.500 participants dont 2.500 jeunes athlètes et artistes venus de 53 pays. Les jeux de la francophonie s'organisent sous forme d'une compétition quadriennale combinant des épreuves sportives et des concours culturels, ouverts aux 18-35 ans afin de promouvoir les talents de la jeunesse francophone.

Les Jeux de la Francophonie ont été attribués à la RDC le 2 juillet 2019 lors de la 108ème session du conseil permanent de la Francophonie. Prévus en 2021, ils ont été reportés d’abord du 21 au 28 août 2022 suite à la pandémie de Covid-19 avant cette seconde chance.

Clément MUAMBA