RDC: première mission du mécanisme ad hoc attendue la semaine prochaine pour évaluer les conditions du déploiement du contingent angolais 

Les rebelles du M23 à Kibumba
Les rebelles du M23 à Kibumba

Le parlement angolais a approuvé vendredi dernier l’envoi de 500 militaires dans l’Est de la RDC. La présence autorisée par les députés est d’une durée de douze mois. Le tout dans le cadre du mécanisme ad hoc de suivi institué pour vérifier les accusations d’agression qui empoisonnent les relations entre Kinshasa et Kigali. 

Ce contingent va particulièrement suivre le cantonnement attendu des combattants du M23 en vue de leur désarmement. Quand est-ce que cette unité non offensive arrivera sur le théâtre des opérations ? Aucune date n’est à ce stade avancée. Samedi dernier, Francisco Furtado, ministre d'État et chef de la Maison militaire du Président de la République angolais, a donné quelques indications. Selon lui, il faut d’abord avoir des garanties sur les conditions de cantonnement des combattants du M23. Il l’a dit en marge de la visite de Félix Tshisekedi à Luanda.

Une équipe technique est attendue la semaine prochaine au Nord-Kivu pour évaluer « lesdites conditions ». Cette équipe sera composée des militaires membres du mécanisme ad hoc de vérification. Ce n’est qu’à la fin de cette mission qu’une date sera communiquée sur le début déploiement de ce contingent, le tout avec avoir pris langue avec le M23 et le gouvernement congolais. Le travail préparatoire est encore énorme avant d'arriver aux résultats concrets qui doivent également gérer le sort des dépendants des combattants du M23.

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