RDC : « violences sexuelles sur une fillette aveugle », le G100 appelle les autorités judiciaires à se saisir du dossier

Photo/ Droits tiers
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Une organisation de défense et protection des droits des femmes dénommée « G100 » dit avoir pris connaissance des actes de violences sexuelles perpétrés contre une petite fille aveugle, orpheline et âgée d'à peine trois mois. Les faits se sont déroulés à Kinshasa autour du mois de novembre 2022. Cette structure a lancé un appel à l’intention des autorités policières et judiciaires pour que justice soit rendue à la victime. 

« La fillette a été recueillie par L'association de soutien aux Orphelinats militaires et policiers (ASSOMIP)  située à Kintambo, sur l'avenue OUA numéro 20. Une triple peine pour ce bébé innocent qui venait de vivre un autre traumatisme de viol dans le précédent orphelinat qui l'abritait alors qu’elle n’avait que 3 mois», écrit le G100. 

Les membres de l'organisation ont entrepris dans un élan de solidarité, d'apporter une assistance psychologique et sanitaire afin de soulager et d'enclencher le processus de réparation et de guérison, notamment en organisant une prise en charge médicale avec le centre médical Panzi à Ma campagne. 

Ainsi, conformément à la Loi n° 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection de l'enfant dans son champ II - Section ler des atteintes à la vie ou à l'intégrité physique ou mentale de l'enfant, se référant aux textes de la Convention Internationale relative aux Droits de l'enfant, adoptée et ouverte à la signature, ratification et adhésion par l'Assemblée générale dans sa résolution 44/25 du 20 novembre 1989, le collectif des Femmes composant la Représentation du Club pour la République Démocratique du Congo soulèvent l'article 2 alinéa 2. 

Le G100 «condamne avec la plus grande fermeté, le viol abjecte dont a été victime l'enfant et insiste sur l'importance capitale de poursuivre les auteurs des faits et leurs complices et de voir les coupables traduits en justice. Il exige par conséquent des autorités policières et judiciaires de se saisir de ce dossier et d'y apporter non seulement la lumière, mais aussi la collaboration nécessaire pour que justice soit faite et que la "Tolérance Zéro" soit appliquée ». 

Par ailleurs, le collectif se dispose à travailler sur ces questions sous l'égide du cabinet de la Conseillère Spéciale du Chef de l'Etat, Madame Chantal Yelu Mulop afin de prévenir ces maux et y apporter une réponse efficace et encourage la promotion de la "Masculinité positive" et toute initiative visant l'éradication de la culture du viol dans notre pays.

Prisca Lokale