Les députés nationaux ont entamé, vendredi 28 octobre, l’examen du projet de loi de Finances exercice 2023. Après débat, Jean-Michel Sama Lukonde, Premier ministre, a sollicité et obtenu de la part de la représentation nationale, un délai raisonnable pour revenir rencontrer les préoccupations des élus. Ainsi, il va se présenter ce mardi 1er novembre devant les élus de la chambre basse du parlement.
Le projet de loi de finances 2023 est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à hauteur de 29 511 milliards de francs congolais équivalent à 14,6 milliards de dollars américains, soit un taux d’accroissement de 32,6 % par rapport au budget de l’exercice 2022.
Le chef du Gouvernement a expliqué que le budget est élaboré dans un contexte particulier au plan national et international.
« Sur le plan international, à la suite du conflit russo-ukrainien déclenché en février dernier, le monde est confronté, comme vous le savez, à des mutations géopolitiques et stratégiques, avec des conséquences profondes sur le plan économique, notamment avec la fluctuation des prix des produits pétroliers et des denrées de première nécessité. Sur le plan national, ce budget est élaboré dans un contexte marqué par la persistance de la guerre d’agression et d’actes terroristes dans la partie Est ainsi que par la menace de la résurgence des conflits intercommunautaires dans certains autres coins de la République », a-t-il expliqué.
Il a présenté l’économie générale du projet de loi de Finances 2023 axée sur les points ci-après:
1. L’Etat de l’exécution du budget en cours au premier semestre 2022 ;
2. Les Perspectives économiques internationales et nationales sous-tendant le Budget de l’exercice 2023;
3. La Programmation budgétaire 2023-2025 et la déclaration des risques
budgétaires y relatifs;
4. Le Contexte d’élaboration du Projet de Loi de Finances pour
l’exercice 2023 et ;
5. La Configuration du Projet de Loi de Finances pour l’exercice 2023.
Le débat sur le budget 2023 a été suspendu à la suite d’une motion incidentielle initiée par le député Auguy Kalonji.
Berith Yakitenge