RDC : la force sous régionale qui sera constituée devra agir de façon cohérente et coordonnée (la position de la France)

Réunion virtuelle des Chefs d'Etat de l'EAC
Réunion virtuelle des Chefs d'Etat de l'EAC

Félix Tshisekedi (RDC), Yoweri Museveni (Ouganda), Uhuru Kenyatta (Kenya), Evariste Ndayishimiye (Burundi) avaient décidé le 21 avril à Nairobi au cours du deuxième conclave sur la sécurité en RDC dans le cadre de l’EAC de la constitution d'une force régionale pour aider à contenir et, si nécessaire, combattre les forces négatives dans l’Est de la RDC. 

A ce stade, ce projet n’est qu’aux premiers balbutiements. Cependant, les participants à ce conclave veulent accélérer le processus avec les premiers travaux qui commencent par la planification en y intégrant les autorités compétentes de la sous région. Cette force régionale sera conduite par la RDC.

Mercredi devant les membres du Conseil des sécurité de l’ONU, Nicolas de Rivière, Représentant permanent de la France auprès des Nations-Unies a donné la position de son pays par rapport à cette force : « La force régionale qui pourrait être constituée devra agir de manière cohérente et coordonnée avec la MONUSCO ».

Le diplomate a appelé tous les États à agir ensemble pour lutter contre les forces négatives, dans le plein respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la RDC.  

Il a appelé l’ensemble des groupes armés à cesser les combats et les groupes éligibles à s’engager sans conditions dans les discussions initiées à Nairobi.  Pour prendre le relais de ce processus, le nouveau programme de désarmement, de démobilisation et de réintégration doit être opérationnel, a-t-il dit.  

Le représentant français a appelé les partenaires internationaux, notamment la Banque mondiale, à soutenir dans les meilleurs délais sa mise en œuvre. 

Il a aussi invité tous les États de la région à poursuivre le dialogue pour renforcer la confiance.