La province du Kwilu avait notifié des cas de Monkeypox entre 2017 et 2021. Le 09 mai dernier, un nouveau cas a été signalé dans cette partie du pays au moment où on parle de cette maladie dans d’autres continents.
Du 17 au 21 mai, une équipe du ministère de la santé a effectué une mission dans la province de Kwilu, dans la zone de santé de Masi Manimba afin notamment d’investiguer de manière approfondie ce cas confirmé et d’établir le lien épidémiologique et déceler la source possible de contamination.
« L’actuelle épidémie aurait causé 2 cas d’infection détectés ; le cas index (1er cas de l’épidémie) aurait été infecté en février 2022 ; le cas qui a déclenché l’alerte (2ème cas) aurait été infecté en mars 2022. Plusieurs contacts du 2ème cas ont été enregistrés mais non suivis par l’équipe qui n’a passé que 4 jours sur le terrain. Pas d’investigation depuis le lancement de l’alerte, pas de riposte. Plusieurs cas de fièvres éruptives signalées à l’hôpital et dans les aires de santé », a dit Justin Masumu, coordonnateur de la Plate-forme OH/INRB, et l’un de ceux qui étaient sur le terrain, lors d’une matinée scientifique organisée à Kinshasa.
En plus du professeur Justin Masumu, cette mission était constituée de Investigateur principal, Dr Augustin Twabela, médecin vétérinaire du Laboratoire Vétérinaire Central de Kinshasa, Dr Thierry Kalonji, médecin épidémiologiste du Programme National de Lutte contre le Monkeypox et les Fièvres Hémorragiques Virales, Madame Sophie Gabia, spécialiste de laboratoire de l’Institut National de Recherche Biomédicale.
Thérèse Ntumba