Le débat autour de la réforme de la loi électorale se poursuit ce vendredi à l’Assemblée nationale. Lors de sa prise de parole, le député Ados Ndombasi (ECIDE) a réitéré l’appel au dialogue en dehors de l’hémicycle en vue de trouver un consensus autour de la loi électorale. C’est la position de Lamuka et même du FCC.
“Nous appelons une fois de plus la classe politique congolaise à prendre la mesure du danger qui menace le pays si le consensus sur les réformes n'est pas dégagé entre les parties prenantes. Nous proposons que la loi électorale soit le fruit de consensus entre les parties prenantes qui sont la société civile, l'union sacrée, le FCC et Lamuka”, a-t-il dit, tout en insistant que “le consensus n'est pas le partage du pouvoir, mais l'harmonisation par les parties prenantes des options fondamentales en vue des élections crédibles et apaisées”.
“Depuis 2004, toutes les lois importantes sur les élections ont fait l'objet des discussions entre parties prenantes à l'extérieur de l'hémicycle avant d'être envoyées au parlement pour discussion et adoption”, a rappelé Ados Ndombasi.
Les élections “crédibles, impartiales et apaisées” exigent le consensus, martèle-t-il. “Faire autrement c'est faire complice de ceux qui tiennent à la déstabilisation de notre pays”, prévient l’élu de Kinshasa.
Le président de l’Assemblée nationale n’a pas tardé à répondre. Mboso fixe le jeu: “C'est ici où on doit discuter de la loi, on n'est plus à Sun City. Les institutions existent dans ce pays, il n'y a pas de crise, ne venez pas menacer la Nation. Venez avec des propositions concrètes pour enrichir la proposition de loi”.
Lamuka et FCC dénoncent tous le manque de consensus. Ils exigent des discussions avant tout débat à l’Assemblée nationale.
Cette position est rejetée aussi par le G13 auteur de la proposition de loi électorale en examen.
Berith Yakitenge