La ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese, a lancé, ce jeudi 10 mars, le début des travaux du sous-groupe de travail sur les droits de l’homme et la protection des civils en perspective du retrait progressif, ordonné et responsable de la mission des Nations-Unies pour la stabilisation en RDC.
Rose Mutombo Kiese s’est réjouie du lancement des travaux de ce sous-groupe pour atteindre les objectifs à travers les différentes rencontres qui seront organisées. Elle a profité de l’occasion pour encourager les experts pour qu’au moment opportun les conclusions de la sous-commission soient disponibles.
« On s'est réuni pour lancer les travaux de notre sous-commission pour atteindre nos objectifs à travers les différentes rencontres qui seront organisées. J'en profite vraiment pour encourager nos experts pour qu'au moment opportun, nous ayons les conclusions de notre sous-commission et je les invite à beaucoup d'assiduités et sérieux dans le travail pour que ce groupe puisse refléter réellement et atteindre les objectifs qu'on nous a assignés par la grande plénière. J'ose croire que les travaux qui seront entrepris durant les différentes rencontres pourront aider la RDC et notre partenaire à pouvoir effectivement atteindre le départ où les engagements tels que prévus dans la résolution du conseil de sécurité des Nations-Unies », a déclaré Rose Mutombo, ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux.
Le Représentant spécial adjoint du secrétaire général des Nations-Unies en RDC, chargé des opérations et de la protection, Kassim Diagne, a rappelé que le plan de transition de la Monusco a été élaboré dans la perspective d'un transfert progressif des tâches de la mission au gouvernement congolais. Il a affirmé qu'il faut un mécanisme d'évaluation conjoint pour mettre à jour l'analyse de la situation sur le terrain.
« Le Plan de Transition de la Monusco a été élaboré dans la perspective d'un transfert progressif des tâches de la mission au gouvernement de la RDC avec le soutien de toute l'équipe pays des Nations-Unies mais également d'autres partenaires de la communauté internationale afin de permettre le retrait progressif, responsable et durable de la mission. Des consultations ont été aussi menées avec des acteurs de la société civile y compris les groupes femmes et dans ces discussions ont souligné l'importance d'un mécanisme d'évaluation conjoint impliquant le gouvernement de la RDC, l'organisation des Nations-Unies dans son ensemble et la société civile pour mettre à jour l'analyse de la situation sur le terrain ainsi que les progrès dans la mise en œuvre des jalons prioritaires », a-t-il fait savoir.
Le mandat de la MONUSCO a été prolongé jusqu’en décembre 2022. Le 15 septembre 2021, le Premier ministre Sama Lukonde avait co-signé le plan de transition pour la sortie échelonnée de la MONUSCO, avec Bintou Keita, représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en RDC. Ce document de 18 jalons contient des indicateurs de la mise en œuvre du retrait graduel, responsable et durable de la MONUSCO à l’horizon 2024.
En décembre dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU demandait instamment à la MONUSCO de se retirer de la province du Tanganyika d’ici à juin 2022 et de consolider sa présence en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, trois provinces où des conflits ouverts persistent, tout en poursuivant ses bons offices et de son travail de renforcement des institutions à l’échelle nationale, tel que le prévoit la stratégie commune, y compris en ce qui concerne le maintien d’un dispositif d’alerte et de réponse rapide.
Clément Muamba