Élections/Boxe: «Par respect aux autres candidats écartés, cela allait constituer une trahison et nous ne voulions pas cautionner cette fraude manifeste... D’où nous retirons officiellement notre candidature à ces élections» ( Alain-Frank Monzelo Sese)

Photo Actualite.cd
Alain-Frank Monzelo Sese, candidat à la présidence de la Fédération Congolaise de Boxe

Le challenger aux élections à la Fédération Congolaise de Boxe (FCB), Alain-Frank Monzelo Sese, a retiré sa candidature à la présidence pour les élections prévues le lundi 31 janvier à Kinshasa. Il dénonce des irrégularités constatées notamment dans la nomination de la Commission électorale qui, selon lui, devait se faire avec l’approbation de l’administration du ministère des sports.

Très connu dans ce milieu pour avoir été président de cette fédération vers le milieu des années 1980, Alain-Frank Monzelo Sese ne veut pas être le bouc-émissaire des élections où les résultats sont connus d’avance du fait que les électeurs sont à Kinshasa aux frais du candidat président sortant.  

«Le ministère des sports, par l’entremise de son secrétariat général, s’est décidé d’organiser les élections. Mais l’actuel comité a devancé cette démarche et a mis en place une commission électorale, ce qui est illégal. Mais comme nous suivons de prêt ce qui se passe, de Londres où nous étions, nous avons envoyé notre candidature à la présidence ce sujet. Nous étions à quatre candidatures et là lors de la publication de la liste définitive, nous sommes restés à deux, nous et le président sortant, le Général Luyoyo. Nous avons remarqué que quelque chose n’allait pas et nous nous sommes posés la question de savoir pourquoi participer à ces élections aussi longtemps qu’elles sont illégales parce que non reconnues par le ministère de tutelle? Pr respect aux autres candidats écartés, cela allait constituer une trahison et nous ne voulions pas cautionner cette fraude manifeste. D’où nous retirons officiellement notre candidature à ces élections», a-t-il expliqué au cours d’une conférence de presse organisé à Kinshasa.

Michel TOBO