Selon le Conseil de sécurité de l’ONU, la situation en RDC demeure une menace pour la paix et la sécurité internationales dans la région. Ainsi, il demande à nouveau à toutes les parties de coopérer pleinement avec la MONUSCO.
Dans la résolution renouvelant le mandat de la MONUSCO, il a insisté ainsi sur l’importance de la coordination et de l’échange d’informations, notamment avec la mission onusienne, dans le cadre des opérations militaires en cours dans l’est de la RDC.
Le conseil de sécurité « note que l’élimination de la menace posée par les groupes armés doit passer par une stratégie régionale intégrée et un engagement politique fort de la part des gouvernements de la République démocratique du Congo, des États membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe et des États de la région des Grands Lacs afin de tirer le meilleur parti de la dynamique régionale positive enclenchée, en étroite coordination avec la MONUSCO et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour les Grands Lacs ».
Le conseil de sécurité souligne aussi que la solution à ces problèmes ne saurait être purement militaire. Il salue la création d’un groupe de contact et de coordination chargé de surveiller l’application technique de mesures non militaires concernant la neutralisation des groupes armés étrangers en République démocratique du Congo et dans la région, en gardant à l’esprit qu’il importe de s’attaquer aux causes profondes du conflit, notamment l’exploitation et le commerce illégaux des ressources naturelles, et de mettre un terme aux cycles récurrents de violence, comme indiqué dans l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région, réaffirme que l’Accord-cadre demeure un mécanisme essentiel pour parvenir à une paix et à une stabilité durables en République démocratique du Congo et dans la région.
Le conseil de sécurité rappelle aussi l’engagement pris par les États de la région dans l’Accord-cadre de ne tolérer aucun type de groupe armé ni fournir d’aide ou d’appui à ces groupes. Il invite instamment les États signataires, avec l’appui des garants de l’Accord-cadre, à renforcer leur collaboration en vue de combattre efficacement et globalement la menace que représentent tous les groupes armés étrangers restants en République démocratique du Congo et les mouvements d’armes illicites dans la région.