RDC-CENI: deux jours accordés aux confessions religieuses par Mboso veut dire « revenir à la plénière sans triomphalisme », souligne l'ECC 

Les chefs des confessions religieuses au siège de la CENCO
Les chefs des confessions religieuses au siège de la CENCO

« Selon le communiqué signé par le Directeur de cabinet du Président de l’Assemblée nationale, un délai de 48 heures a été accordé aux confessions religieuses aux fins de transmettre les dossiers complets des candidats à l'entérinement par l’Assemblée nationale. Cela suppose revenir à la plénière sans triomphalisme », souligne l’Eglise du Christ au Congo (ECC) dans une communication relayée sur ses réseaux sociaux.

Cette sortie médiatique intervient au moment où l'Évêque Dodo Israel Kamba Balanganay, président et représentant légal de l’Eglise du Réveil du Congo (ERC) affirmait la veille que tout était terminé et qu’ils ne pouvaient plus reculer, son regroupement et les cinq autres confessions religieuses dont l’Eglise orthodoxe au Congo, l’Eglise de Jésus Christ sur la terre par son envoyé spécial Simon Kimbangu (EJCSK), la Communauté islamique en RDC (COMICO), l’Eglise du Réveil du Congo (ERC), l’Union des églises indépendantes du Congo (UEIC) et l’Armée du Salut. 

« C’est question de compter le reste avec les autres. On ne recule pas. On n’a déjà terminé avec cette question. On regarde maintenant sur une direction qui nous permettra de nous mettre ensemble pour le reste du chemin à faire. Grosso modo, nous avons fini le travail. Il ne reste plus qu’à trouver les voies qui consolident l’unité de notre plateforme », avait expliqué Dodo Israel Kamba Balanganay.

Seulement, les deux réunions avec Christophe Mboso mercredi n’ont pas permis de boucler le dossier. Le précédent Malonda hante encore les esprits.

« Si nous sommes sérieux avec nous-mêmes, nous comprendrions qu'on ne peut pas toujours procéder de la même manière, utilisant les mêmes méthodes et s'attendre à des résultats différents. Car pour arriver à des résultats différents, nous devons  accepter de procéder autrement », ajoute l’ECC.

L’Eglise protestante insiste sur la crédibilité du processus. 

« Si le bon sens, cette capacité de bien juger, pouvait retenir certains de nos compatriotes de s'attaquer à l’ECC et CENCO seulement parce qu'elles insistent sur la crédibilité, l'intégrité, et l'indépendance des animateurs de la CENI, alors le Congo irait mieux demain », ajoute t-elle.

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