Le ministre d'État, ministre du budget Aimé Boji Sangara a échangé avec un groupe des sénateurs au sujet du paiement des arriérés de rétrocession due aux 26 provinces de la République Démocratique du Congo.
Après examen et explications du ministre d'État, ministre du budget Aimé Boji Sangara, les sénateurs se sont rendus compte que tout a déjà été liquidé au niveau du ministère du budget. Afin de clarifier davantage la situation, les sénateurs ont sollicité et obtenu de la part de Aimé Boji Sangara, la tenue prochaine d'une autre réunion multipartite à laquelle devront prendre part d'autres structures de la République impliquées dans la chaîne des dépenses.
"Nous sommes résolument décidés, engagés à voir les droits des provinces débloqués en termes d'investissements, rémunérations et fonctionnement pour que ces provinces fonctionnent réellement dans l'intérêt de l'ensemble de l'édifice du pays. Et on a constaté que sur le plan réel, sur la chaîne des dépenses beaucoup a été liquidé, le ministère du budget a fait sa part et c'est au niveau de l'ordonnancement et du paiement qu'il n'y a des hics et nous avons demandé qu'il y est une autre réunion multipartite à laquelle sont conviés d'abord le Ministre d'État, au budget lui même, et puis les Sénateurs nous serons là pour comprendre un peu beaucoup plus clairement, quel est le nœud qui ne fonctionne pas dans la chaîne, et bien évidemment il y aura le ministère des finances et puis la Banque Centrale du Congo", a déclaré au nom du groupe vendredi 16 juillet 2021 le sénateur Hippolyte Mutombo Mbwebwe au sortir de la réunion.
L'élu des élus de la province de Lomami qui reconnaît des priorités actuelles du gouvernement central, rappelle qu'il ne doit pas se soustraire d'autres obligations qui sont aussi constitutionnelles.
"Malgré les urgences, nous savons que le gouvernement fait face à certains imprévus. Il y a la situation de l'Est, le volcan, la guerre mais cela ne dédouane pas le gouvernement de ses obligations de pouvoir libérer les droits des provinces pour que réellement qu'il y est des investissements et que les provinces soient payées", a ajouté Hippolyte Mutombo Mbwebwe, qui est également membre de la commission Ecofin du Sénat.
Conformément à la constitution de la République Démocratique du Congo, les provinces dépendent des rétrocessions venant du gouvernement central. À l'heure actuelle, les arriérés sont évalués à plus de dix mois.
Clément MUAMBA