Grand Barrage de la Renaissance : aucune avancée enregistrée lors de la réunion de Kinshasa 

Projet de barrage de la renaissance

Les négociations tripartites entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan sur la question du Grand Barrage de la Renaissance (GERD) se sont clôturées officiellement ce mardi 6 avril à Kinshasa. Ces assises ouvertes samedi dernier étaient censées aplanir les divergences entre les trois Etats précités au sujet de l’érection par l’Ethiopie de la Barrage qui, d’après l’Egypte et le Soudan, aura des conséquences graves sur la répartition des eaux du fleuve Nil.

Mais, la réunion de Kinshasa n’a permis aucune avancée. La médiation de Félix Tshisekedi n’a pas permis aux parties prenantes de regarder dans la même direction quant en ce qui concerne ce méga projet.

Le communiqué final dit en substance que « les participants ont exprimé leur profonde gratitude au leadership de Félix Tshisekedi et au peuple congolais pour son hospitalité ». Signe de blocage, la réunion était censée se terminer lundi mais le communiqué final se faisait attendre jusqu’à ce mardi.

Pour rappel, en 2015 les trois pays en conflit avaient signé un accord de principe sur la répartition de l'eau et sur le GERD. Ils avaient ainsi décidé de faire appel à un "Groupe national de recherche scientifique indépendante" (NISRG) pour évaluer les incidences environnementales des calendriers de construction proposés par ces pays. Depuis, plusieurs couacs ont été enregistrés.

Pour Félix Tshisekedi, « le fleuve Nil doit demeurer une source féconde de vie et de prospérité partagée dans un processus gagnant-gagnant, respectueux des intérêts mutuels et réciproques des Etats et peuples concernés ».