Sud-Kivu : d'ici février 2021, plus de 400 milles ménages agricoles bénéficieront des boutures de manioc grâce à un projet

Ministre provincial du Sud-Kivu en charge de l'agriculture

Le ministre provincial de l'agriculture du Sud-Kivu Marcellin Bahaya a annoncé que d'ici deux mois, plus de 40 milles ménages agricoles du Sud-Kivu pour une production de qualité de ces tubercules.

Au cours d'une conférence de presse organisée à son cabinet, Marcellin Bahaya a indiqué que c'est grâce au projet PICAGL qu'il y a production primaire et secondaire de ces boutures des maniocs.

"  Nous avons l'IITA qui a le lead de la chaîne de valeur des maniocs qui a réussi à faire la multiplication primaire et secondaire des boutures des maniocs saines qui sont résistantes aux différentes maladies dont la mosaïque. A la date d'aujourd'hui, nous avons plus de 600 hectares et nous avons foi qu'ici fin février 2021, nous allons passer à la coupe et doter plus de 40 milles des ménages agricoles des boutures des maniocs saines" a dit  Marcellin Bahaya ministre provincial de l'agriculture au Sud-Kivu.

Projet intégré dans les Grands Lacs, PICAGL est exécuté dans la province du Sud-Kivu et celle de Tanganyika et doit attendre plus de 200 milles ménages bénéficiaires dans le couloir Bukavu-Uvira et Kalemie avec plusieurs autres filières comme la riziculture.

" Rikolto pour le riz dans la filière Riz, nous avons déjà multiplié les semences et nous avons déjà fait le transfert des technologies dans le cadre de la riziculture intensive mais aussi d'autres  techniques culturales qui sont en train de donner les résultats. C'est vrai, il y a des gaps puisque nous n'avons pas des périmètres rizicoles pour cultiver le riz, mais en ce qui concerne les semences, elles sont déjà disponibles dans les zones du projet", a ajouté le ministre.

Le lait et la pêche font partie aussi des filières développées par PICAGL.

" Il y a beaucoup d'études liées au lait  et nous pensons qu'ici là,  nous allons introduire les  nouvelles races améliorées pour voir si dans quelques années nous pouvons booster le lait dans notre province".

" La FAO qui a la pêche a commencé d'abord par identifier les zones des frayeurs puisque c'est dans le projet de constituer les zones de frayeurs pour permettre à nos poissons de se reproduire demain ou après. Nos poissons de races locales se reproduisent dans les zones de frayeurs qui sont détruites et nous pensons que nous avec nos amis de la FAO nous allons encore reconstituer et donner de l'espoir à ces races qui sont en phase de disparaître" a expliqué Marcellin Bahaya.

Un projet de 5 ans, déjà 4 ans sont écoulés, le gouvernement provincial du Sud-Kivu annonce mené une lutte pour une rallonge de deux ans pour atteindre les objectifs fixés dès le départ.

Justin Mwamba