Le vice-ministre de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Didier Budimbu a annoncé ce mardi 1 septembre à Goma que le gouvernement envisage de réorganiser la deuxième journée du Test national de fin d’études primaires (TENAFEP) dans la localité de Katanga (territoire de Masisi) au Nord-Kivu où deux écoliers ont été tués jeudi dernier lors d’une attaque des miliciens dans le centre de passation d’examen.
« Nous sommes en train de voir avec la ministre provinciale de l’éducation et le gouverneur par rapport à l'incident passé dernièrement où nous avons perdu malheureusement deux élèves. Je profite de l'occasion pour présenter mes condoléances à leurs familles. Nous sommes en train de voir dans quelles mesures ceux qui ont raté le deuxième jour du TENAFEP, ils vont le rattraper » a déclaré le vice-ministre de l'EPST.
M. Bundimbu indique que trois autres élèves étaient blessés lors de l’attaque. En cette période des préliminaires d’Examen d’Etat pour les finalistes du secondaire, le vice-ministre de l’EPST rassure que : « Ma présence ici, c’est pour dire que le Nord-Kivu n'est vraiment pas oublié. Nous allons nous battre pour que tous les sites soient sécurisés et que l’examen d’État se passe dans des bonnes conditions. Depuis que notre gouvernement est sur place, l’armée n’arrête pas de se battre pour essayer d’éradiquer ces milices et nous allons y arriver. »
L'attaque de jeudi dernier contre le centre de passation du TENAFEP dans la localité de Katanga en territoire de Masisi, ayant causé deux morts, a été menée par l’Union des patriotes pour la défense du Congo (UPDC) dirigée par Bahati Kibira Kapasi.
Selon l'administrateur du territoire de Masisi, Cosmas Kangalo, ce chef milicien s’était déjà rendu aux FARDC en janvier 2020 à la suite de l'appel du président de la République, Félix Tshisekedi lancé à toutes les forces négatives à déposer les armes en vue de participer aux efforts de pacification particulièrement de l'est du pays. Il a retourné dans le maquis pour organiser son mouvement. Pour l'instant, l’armée est restée silencieuse au sujet du retour des miliciens dans la brousse.
Jonathan Kombi, à Goma