Le ministre des droits humains, André Lite, confirme ce dimanche à ACTUALITE.CD que “les mesures appropriées” sont déjà prises pour garantir la sécurité du Docteur Denis Mukwege, médecin directeur de l'Hôpital Panzi et prix Nobel de la Paix 2018.
Ce dernier fait l'objet des menaces de mort pour son plaidoyer en faveur de la paix dans l’Est du pays et la création d’un tribunal international pour le pays afin de juger les graves crimes commis entre 1993 et 2000.
« Les mesures appropriées sont déjà prises quant à ce. Sauf qu'on ne peut les dévoiler. C'est une obligation constitutionnelle pour l'Etat de protéger ses citoyens », a brièvement déclaré André Lite.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, avait, lors du dernier conseil des ministres, ordonné l’ouverture des enquêtes sur « des intimidations, correspondances haineuses et menaces de mort dont le prix Nobel de la paix 2018 faisait l’objet à la suite de son plaidoyer en faveur de la paix dans l’Est du pays, en proposant la création d’un tribunal pénal international pour la RDC afin de juger les graves crimes qui y sont commis contre la population civile ».
L'opposant Martin Fayulu a apporté aussi son soutien au prix Nobel de la paix 2018. Lors de son meeting ce samedi 22 août, il a dénoncé ces menaces de morts.
« Denis Mukwege parle pour le pays. Il fait un grand travail. Il dénonce le mal. Il demande au monde de s’intéresser aux problèmes de la RDC. Aujourd’hui, ils veulent le tuer. Est-ce que vous allez cautionner cela? », a dit Fayulu, s'adressant aux nombreux militants de Lamuka à la place sainte Thérèse.
Ivan Kasongo