Haut-Katanga : la grève des pétroliers à la base de l'augmentation du prix des transports en commun à Lubumbashi

Une station de carburant à Kinshasa/Ph droits tiers

Le transport en commun est devenu un casse-tête pour les habitants de la région du Katanga après l'annonce de la grève des sociétés pétrolières de cette région. A Lubumbashi, par exemple, les prix du transport ont doublé. 

Dans les taxi-bus, les passagers payent 1000 Francs congolais au lieu de 500 FC, alors que dans les taxis qui font également le transport en commun, certains chauffeurs font payer 1500 FC voire 2000 FC selon les trajets. 

Le soir, ces prix peuvent aller jusqu'à 2500 FC pour le taxi, 1500 FC pour les taxi-bus à cause de la rareté de carburant et même de certains véhicules, qui ont arrêté de travailler.

Le gouvernement a fait savoir à l'issu de la 43ème réunion du conseil des ministres que les revendications des opérateurs pétroliers du grand Katanga (Sud) et de l'espace Kasaï (centre) en grève depuis jeudi dernier sont parvenues au Chef de l'État. Ce dernier entend réunir ce lundi le Premier Ministre, les ministre des hydrocarbures ainsi que  de l'économie nationale pour en parler. Il a également appelé au dialogue entre les acteurs en présence pour, dit-il, éviter toute manipulation et instrumentalisation d'une telle revendication à des fins inavouées.

Les sociétés pétrolières du Sud et centre du pays revendiquent une revue à la hausse des prix du carburant. Depuis l'annonce de leur grève, les vendeurs communément appelés Kadhafi ont revu à la hausse le prix du carburant.

José Mukendi