Félix Tshisekedi a expliqué, ce jeudi à Kinshasa, aux ambassadeurs accrédités en RDC, qu’il a voulu, à travers ses tournées briser l’isolement diplomatique dans lequel se trouvait le pays et améliorer les relations avec les voisins et normaliser les relations avec l’Afrique et la communauté internationale. Pour lui, aujourd’hui, la RDC a repris sa place dans le concert des nations. Il a profité de l’occasion pour solliciter une implication encore accrue de la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme dans l’Est de la RDC et l’éradication de dernières poches de la maladie à virus Ebola.
Pour ce qui est d’Ebola, depuis le début de l’épidémie, le cumul des cas est de 3.421, dont 3.302 confirmés et 119 probables. Au total, il y a eu 2.242 décès (2.123 confirmés et 119 probables) et 1.154 vainqueurs (personnes guéries, ou survivants). L’équipe de la riposte envisage envisage de déclarer la fin de l’épidémie à la fin du premier trimestre si les conditions sécuritaires le permettent.
Concernant l’insécurité, une nouvelle série de massacres attribuée aux ADF dans le territoire de Beni a fait 36 morts mercredi dans quelques localités du territoire de Beni.
Au total 128 diplomates ont pris part à cette cérémonie d’échange des vœux. Parmi eux les chefs de mission des organisations internationales et agences du système des Nations Unies. C’est la deuxième fois que Félix Tshisekedi se soumet à cet exercice. Le 15 février 2019, près d’un mois après son investiture, il était face au corps diplomatique à la Cité de l’Union africaine. Il s’était alors engagé notamment à sortir la RDC de l’isolement diplomatique après que le régime de son prédécesseur Joseph Kabila s’était brouillé notamment avec les Etats-Unis, la Belgique et l’Union Européenne.