Alors qu’il s’observe une tension entre le FCC et le CACH ces derniers jours, le Réseau des femmes parlementaires (REFEPA a fait une déclaration mardi 28 janvier 2020 pour appeler les politiques à la « retenue et au respect mutuel ».
Les députées ont surtout invité les acteurs politiques au « respect du leadership féminin », faisant référence à la présidente de l’Assemblée nationale Jeanine Mabunda, qui a rappelé les dispositions constitutionnelles après que le Président de la République a menacé de dissoudre la chambre basse.
« Rappelons aux acteurs politiques le respect des textes constitutionnels et leur responsabilité en tant que leaders des masses qui appelle à leur exemplarité en toute occasion. Appelons les acteurs politiques à la retenue et au respect mutuel, seuls gages d'une démocratie parlementaire apaisée, responsable et au respect du leadership féminin. Invitons les acteurs politiques de cesser de diviser et d'intoxiquer la population afin de sauvegarder la paix sociale et la cohésion nationale », déclarent-elles par la bouche de la présidente du Réseau, Anne-Marie Bilambangu.
Ces élues se disent conscientes que la bonne marche des institutions sur le respect du principe de séparation des pouvoirs des institutions (le Président de la République, Le parlement, Le Gouvernement et les Cours et Tribunaux) est le gage d'une paix véritable, socle du développement et de l’émergence économique du pays.
Les femmes parlementaires se sont prononcées dans un contexte de tension politique au sein de la coalition FCC-CACH à la suite de la récente sortie médiatique de Félix Tshisekedi devant la diaspora à Londres. Le président avait menacé de dissoudre l’assemblée nationale si le FCC majoritaire tentait de bloquer ses actions.
À la menace de dissolution de la chambre basse, Jeanine Mabunda, présidente de cette dernière et cadre du Front Commun pour le Congo, avait répondu par une éventuelle mise en accusation du président de la République pour haute trahison.
Berith Yakitenge