La Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV) lance une alerte sur la dégradation de l’état de santé du Commandant Kot Diur, âgé de 41 ans, militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), S2 du Bataillon Police Militaire (Bn PM) à l’ex-Force d’Intervention Spéciale (FIS)/Ville de Kinshasa, condamné dans l’affaire de l’assassinat de feu le Président rdcongolais, Laurent Désiré Kabila, le 16 janvier 2001.
Selon les informations rapportées par la VSV, le Commandant Kot Diur a piqué une crise d’Accident Vasculaire Cérébral (AVC), mercredi 2 octobre 2019, à la Prison Centrale de Makala (PCM, ex-CPRK), située à Kinshasa/Selembao, avant d’être évacué d’urgence dans un état comateux à l’Hôpital Militaire de Référence du Camp Kokolo, à Kinshasa/Bandalungwa. Tout porte à croire que des menaces de séquestration et de durcissement des conditions de détention au pavillon 11 ont conduit à ladite crise.
« En tout état de cause, la VSV dénonce la politique visant à éliminer progressivement et à petit feu les condamnés dans l’affaire assassinat de feu président Laurent Désiré Kabila alors que ce procès demeure inachevé et n’a jamais, par conséquent, contribué à la manifestation de la vérité sur l’assassinat d’un Président en plein exercice de ses fonctions », déclare la VSV.
Arrêté vers fin janvier 2001, le Commandant Kot Diur avait été condamné à vingt (20) ans de Servitude Pénale Principale (SPP), en 2003, par l’ex-Cour d’Ordre Militaire (ex-COM), une juridiction d’exception de l’époque, à l’issue du procès de l’affaire sus évoquée, explique la VSV.
L’ONG insiste sur quelques actions d’urgence attendues du gouvernement qui devra assurer des soins médicaux appropriés au Condamné Kot Diur, admis à l’Hôpital Militaire de Référence du Camp Kokolo, décongestionner la Prison Centrale de Makala pour sa bonne réhabilitation en ordonnant la mise en liberté conditionnelle des condamnés ayant accompli les trois-quarts de leurs peines. La VSV plaide aussi pour la libération de tous les condamnés dans l’affaire assassinat de feu le président Laurent Désiré Kabila et de rouvrir le procès inachevé depuis 2003.
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