Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres est arrivé ce lundi au Palais de la Nation pour rencontrer Félix Tshisekedi. C’est le dernier jour de sa visite au pays. Les deux personnalités évoqueront également la lutte contre Ebola, la situation sécuritaire et aussi le mandat de la MONUSCO (Organisation des Nations unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo) qui se termine en décembre de cette année. Guterres et Tshisekedi vont s'adresser à la presse à l'issue des échanges.
« Pour le moment, je crois que l’on doit faire une révision stratégique qui est en cours pour améliorer ce que la Monusco fait, la rendre encore plus utile au peuple congolais dans tous les domaines - sécurité mais aussi dans le domaine politique. Et en améliorant cette action de la MONUSCO, je compte sur le Conseil de sécurité pour qu’on puisse renouveler le mandat avec les ajustements considérés nécessaires », avait déclaré António Guterres à Mangina.
Au 39ème sommet de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), mi-août 2019, à Dar es-Salaam (Tanzanie), Félix Tshisekedi avait proposé la mise en place d’une « coalition régionale contre le terrorisme » en vue de combattre les ADF, accusées d’une série de massacres des civils depuis cinq ans dans la région de Beni, est du pays.
Le n° 1 de la MONUSCO a placé tout en haut également cette question sécuritaire dans son agenda dans les discussions avec les nouvelles autorités.
« Je souhaite par ma présence ici, aujourd’hui, réaffirmer le plein soutien de la MONUSCO dans la lutte contre les groupes armés qui sèment la peur et la mort. La MONUSCO et ses partenaires, les Forces Armées de la RDC et la Police Nationale Congolaise, continueront à travailler ensemble pour ramener la paix et la sécurité dans la région », avait-il déclaré.
Avec plus d’un milliard de dollars américains de budget par an et environ 16 000 hommes en RDC, la MONUSCO est l’une des plus importantes missions de maintien de la paix dans le monde.
Ivan Kasongo