RDC : En plus de la représentation au sein du gouvernement, les femmes vivant avec handicap souhaitent une attention des autorités sur leur physique

Les femmes de la  société civile ont été reçues ce vendredi 09 août par le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba à l’hôtel du gouvernement dans le cadre des concertations pour la formation du gouvernement. La délégation a été composée de plusieurs groupes notamment les femmes autochtones et celles vivant avec handicap.

Les femmes à mobilité réduite souhaitent que les édifices construits par l’Etat tiennent compte de leur état et espère intégrer le gouvernement pour mieux résoudre leurs problèmes.

« Le problème de ces femmes c’est les bâtiments qui sont construits dans notre pays, ils ne sont pas adaptés à leur situation, et même les lits d’accouchement ne sont pas adaptés. Il faut que ces bâtiments soient adaptés à la situation de ces femmes et qu’il ait des postes dans les différents ministères, des conseillers qui portent leur agenda. Enfin, spécifiquement par rapport aux personnes vivant avec albinisme, il y a un problème des produits dermatologiques qu’il faut exonérer et les lunettes contre les rayons solaires afin de protéger leur la vision. Toutes ces femmes veulent contribuer, participer à la construction du gouvernement », a déclaré Lucienne Lusenge cheffe de la délégation.

Pour les femmes autochtones, l’important est qu’elles aient un représentant dans le gouvernement Ilunga.

« En plus des visites que nous avons eu la semaine dernière avec le premier ministre, nous avons amené les groupes spécifiques auprès de lui avec leurs préoccupations. Les femmes autochtones demandent à ce qu’il ait au niveau du gouvernement des des personnes qui sont censées comprendre leur situation et mettre leurs agendas dans les ministères, les différents ministères, qu’il ait la représentation des femmes autochtones. Par rapport à la terre, les femmes ont posé des problèmes, elles veulent avoir des documents pour leurs terres, la santé de la reproduction, l’accès au problème de bas, et aussi elles ont des problèmes par rapport à la stigmatisation, l’alphabétisation. Ces problèmes sont apportés ici par la représentante des femmes autochtones, madame Dorothée », a  dit Lucienne Lusenge au sortir de leur rencontre avec le premier ministre.

Après les délégations de plateformes CACH et FCC mardi, le premier ministre a poursuivi ses consultations avec les confessions religieuses, les institutions publiques mais aussi avec les jeunes. Il attend déposer la première monture de la formation du gouvernement au président Félix Tshisekedi mardi prochain.

Thérèse Ntumba