Ebola : 7 bateaux immobilisés au port de Bukavu, la recherche active du cas à « haut risque » se poursuit

Photo ACTUALITE.CD.

Au moins sept bateaux en provenance de Goma n’ont pas eu l’autorisation d’accostage au port public de Bukavu en raison de la confirmation d’un deuxième cas d’Ebola, mardi, au chef-lieu du Nord-Kivu. Les équipes de riposte composées notamment de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), de MSF (Médecins Sans Frontière) sont déployées au port de Bukavu pour rechercher un cas « à haut risque » qui serait venu de Goma.

Jusqu’à 11h00' locales, un seul bateau avait accosté et ses passagers étaient systématiquement contrôlés par les services de riposte qui prélèvent la température.

« Les manifestes de voyages sont également vérifiés parce que le cas à haut risque est bien identifié. Il s’agirait, selon les autorités, d’une dame qui assurait la garde du malade décédé à Goma », a dit à ACTUALITE.CD une source au port de Bukavu.

Le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidje Kasi, a tenu à rassurer la population de Bukavu sur la gestion de ce cas probable.

« Il n’y a pas à paniquer. Nous sommes en alerte. Le gouvernement provincial a mis en place un plan de riposte. Le travail est en cours. Nos services nous ont informé d’un cas qui est arrivé. Il y a une personne à haut risque. Nous ne pouvons pas dire que la personne est contaminée. On nous a dit que la personne est à haut risque qui a pris le bateau », a-t-il dit dans une conférence de presse improvisée ce matin.

Ce mardi 30 juillet, un deuxième cas confirmé de la Maladie à Virus Ebola a été diagnostiqué et pris en charge au centre de traitement, situé à l’Hôpital Général de Référence de Goma, supporté par Médecins Sans Frontière (MSF). L’ONG internationale estime, pour sa part également, que ce deuxième cas est « un autre signe inquiétant que l’épidémie n’est pas sous contrôle ».

Crispin Mukenge, depuis Bukavu