Depuis le début de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, 45 668 526 voyageurs ont été dépistés et 562 alertes ont été enregistrées, dont 257 ont été validées comme de potentiels cas d’Ebola, d’après les données rapportées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
En partenariat avec le Ministère de la Santé, notamment le Programme National d’Hygiène aux Frontières (PNHF), l’OIM est engagée participe à la lutte contre la propagation du virus. Son action vise principalement à surveiller les lieux de passage stratégiques (appelés points de contrôle sanitaire et points d’entrée), comme des axes routiers très fréquentés, l’accès aux grandes villes, les marchés et les parkings, principalement au Nord-Kivu et en Ituri.
« Il y a actuellement 21 zones de santé affectées par l’épidémie et le risque de transmission du virus à d’autres provinces ou d’autres pays reste très élevé. Malgré les progrès réalisés, la riposte à Ebola est confrontée à de nombreux défis. Les points de contrôle sanitaire et les points d’entrée sont situés dans des zones où la sécurité reste précaire. De plus, l’importance des mouvements de population dans les provinces concernées et l’apparition de l’épidémie dans de nouvelles localités rendent nécessaire la mise en place de nouveaux points de contrôle », note l’OIM dans une mise à jour envoyée à ACTUALITE.CD
Le 28 mars 2019, le Gouvernement de la République Démocratique du Congo et l’OIM avait signé un accord de 4,9M de dollars (US) sur la riposte à Ebola dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, financé par la Banque mondiale.
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Depuis le début de cette dixième épidémie, le cumul des cas est de 1.107, dont 1.041 confirmés et 66 probables. Au total, il y a eu 695 décès (629 confirmés et 66 probables) et 339 personnes guéries, selon les statistiques du ministère de la santé.