RDC : Les experts de la SYMOCEL sont prêts à répondre à une éventuelle invitation de la Cour Constitutionnelle

Formation des observateurs de la SYMOCEL

La Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Elections (SYMOCEL) demande à la Cour Constitutionnelle d’utiliser « tous les éléments de preuve à sa disposition pour éclairer l’examen des causes qui lui sont soumises » dans le cadre du contentieux électoral de la présidentielle du 30 décembre 2018. Parmi ces éléments, il y a « notamment les rapports, communiqués et déclarations des Missions d’observation électorale ».

« Etant donné que nous publions déjà nos rapports, il ne sera question que d’aller détailler nos rapports », a répondu à ACTUALITE.CD Bishop Abraham Djamba Samba wa Shako, coordonnateur de la SYMOCEL.

Il a précisé que ce n’est pas un souhait de la part de la SYMOCEL, mais une disponibilité.

« Nous n’avons pas à souhaiter quoi que ce soit. Nous faisons ce travail pour que le public soit informé. Parmi nos objectifs, il y a informer largement l’opinion congolaise particulièrement sur les questions qui concernent les élections. Si la Cour nous invite à le faire, nous allons nous y prêter de bonne grâce, mais nous n’avons pas à souhaiter comme si nous attendons cela », a-t-il ajouté.

Dans sa déclaration de ce jeudi, la SYMOCEL a fait remarquer que la Cour constitutionnelle n’a pas posé de questions précises à la CENI, qui comparaissait comme experte, « mais lui a plutôt permis de plaider et conclure, comme si elle était partie au procès ».

« La CENI n’a transmis à la Cour ni les procès-verbaux et pièces jointes des CLCR (art 70, al 2 à 30) ni les procès-verbaux et pièces jointes des résultats provisoires (art 71, al 5). Elle a plutôt fourni des clés USB comportant des résultats, mettant ainsi les parties au procès et la Cour en difficulté d’entrer en possession de ces procès-verbaux et pièces jointes ainsi que d’éléments de preuve, en cas de débat de fond », a ajouté la SYMOCEL.