RDC : Plus de 1 000 miliciens se sont rendus et 120 capturés au Sud-Kivu

Parade de l'armée au camp Saio dans la ville de Bukavu

L'armée a présenté, ce lundi 19 novembre 2018, une centaine de miliciens sur plus de 1000 qui se sont rendus sur l'ensemble de la province du Sud-Kivu, pendant trois mois d'opération de traque. Une centaine de miliciens ont été capturés par les Forces armées lors de différents combats, affirme le général Akili Muhindo, commandant de la 33ème région militaire.

Parmi les capturés et les rendus figurent les Burundais des Forces nationales de libération (FNL) et les Rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).

"Les efforts des FARDC ont produit les fruits. 3 mois déjà, 1012 Maï-Maï se sont rendus sur toute l'étendue de la 33ème région militaire, plus de 120 capturés dans différentes opérations parmi eux les Burundais du Front National pour la Libération (FNL), des milices rwandais des FDLR, des Ougandais, même des nationaux capturés dans la plaine de la Ruzizi", a fait savoir le général Akili Muhindo, au cours d'une parade au Camp Saïo, à Bukavu.

L'armée mène actuellement les opérations contre les miliciens dans les territoires de Fizi, Uvira et Mwenga dans cette partie du pays. En septembre, les Forces armées congolaises avaient accusé une coalition de ressortissants étrangers de tuer les populations notamment à Fizi.

"Parmi les personnes qui nous ont été présentées, il y a des combattants étrangers et nationaux. Cette opération nous permet d'avoir une province sécurisée afin de nous permettre de mener des actions de développement", a réagi le gouverneur Claude Nyamugabo.

Au cours d'un forum sur la paix et la cohésion la semaine dernière, les notables du Sud-Kivu avaient appelé les jeunes à quitter les groupes armés pour favoriser la tenue des élections dans cette partie du pays.

Les combattants capturés ont été remis à la justice militaire, tandis que ceux qui se sont rendus vont être envoyés dans les centres de formation à travers le pays, expliquent les autorités militaires.

Justin Mwamba