Les Léopards de la République démocratique du Congo (RDC) sont qualifiés aux barrages des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 au terme de leur succès court (1-0) sur les crocodiles du Soudan mardi 14 octobre 2025 au stade des Martyrs.
Au Maroc en novembre finissant, à trois semaines de la CAN, ils seront devant les grosses murailles à soulever pour se hisser en barrage international continental du mois de Mars à Mexico, capitale mexicaine. Ce final four est un couteau à double tranchant. Outre ce dernier billet africain en jeu, pour lequel ils devront charbonner face aux Lions indomptables du Cameroun, aux Supers Eagles du Nigeria et aux Panthères du Gabon, Il sera une aubaine pour les congolais de faire le plein d’énergie à l’approche de la grande fête continentale qui ne tardera pas d’arriver sur ses mêmes terres. Ils devront capitaliser leur premier séjour au pays de Mohamed VI pour s’acclimater de surcroît et prendre la mesure de cravacher sur des surfaces toutes aussi huppées : où ils sont appelés à prester un mois durant.
À Rabat, à Agadir ou à Marrakech : les congolais vont « passer une étape en terme sur de surface de jeu. C’est important pour nos joueurs qui jouent dans des grands clubs. Pour moi coach : c’est une satisfaction de faire jaillir les forces de notre équipe sur de conditions de jeu qui les correspondent. C’est une satisfaction d’aller au Maroc. Ça va arriver vite, ces dates qui sont aux alentours du 13 décembre », s’éclate Sébastien Desabre, qui préconise la corrélation indispensable qu’il y a entre les résultats et la production sans croque du jeu sur de gazons et pelouses adaptés à la circonstance. Il en a joint pour exemple le déplacement à Lomé. « Jouer au Togo », pour l’ancien entraîneur d’Asec Mimosa, « c’était très compliqué. L’état de la pelouse, on a joué sur du synthétique, également. On a créé du jeu en première période, nous avions le ballon ».
Au sortir du stage de Novembre (10 -17), Desabre ne mettra que trois semaines pour se retrouver le chemin de la tanière. « On va récupérer les joueurs le 08 décembre, 15 jours avant la CAN, on est content, parce-qu’en ce moment-là qu’on a plus des séances », prône t-il. Ce sera un véritable sprint derrière la montre pour ses hommes qui devront le rejoindre en stage bloqué à deux semaines de la CAN. Les fauves n’auront pas de temps à perdre en cette fin d’année effroyable. Leur pèlerinage passage en ligne de mire devra être capitalisé à bon escient pour se mettre dans le meilleur sens de la marge. Une trêve de novembre pompeuse doublée d’une qualification pour le Mexique va piquer le moral des Léopards au vif en vue d’offrir un passage escompté au royaume chérifien du 20 décembre au 18 janvier. Le contraire dresserait la table pour une chute aux enfers.
Jenovic Lumbuenadio