La RDC est le deuxième pays africain le plus touché par le paludisme en 2017 avec 15 millions des personnes affectées et environs 27 500 décès après le Nigéria, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
L’Organisation non-gouvernementale internationale, Médecins Sans Frontière (MSF) a mis en place une approche de soins communautaires et une politique de gratuité afin de réduire la mortalité et la morbidité. Grâce à cette stratégie, l’Organisation a pu traiter 819 000 personnes atteintes du paludisme en 2017 dans 61 structures de santé installées à travers le pays notamment à Bali (Nord-Ubangi), à Baraka, à Bunyakiri et Mulungu (Sud-Kivu), à Walikale et à Mweso (Nord-Kivu).
La situation du paludisme est accentuée en RDC, selon MSF, par l’insuffisance des infrastructures routières, le manque de personnel médical qualifié surtout dans les milieux ruraux, la pauvreté qui touche plusieurs foyers, les conflits armés ainsi que les violences auxquels les populations sont exposées.
Auguy Mudiayi