D’après un rapport publié ce mardi 5 décembre par le Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC), nulle part ailleurs autant de personnes ont été forcées à fuir au cours des six premiers mois de cette année qu’en RDC. Les violences, ont considérées comme une des causes de déplacements, sont également causés par les retards enregistrés dans la tenue des élections présidentielles.
<em>« Les violences ont privé beaucoup de familles de l’accès au champs et du maintien des moyens de subsistances. Conséquences, au moins 7.7 millions de personnes sont gravement en insécurité alimentaire, en hausse de 30% en un an. Le manque d'accès à l'eau potable a provoqué une épidémie de choléra qui a tué environ quelques 600 personnes dans le pays »,</em> dit ce rapport.
Le document note aussi que le Congo est le deuxième pays le moins financé des plus grandes crises au monde. Moins de la moitié des 812 millions de dollars américains sollicités pour aider 8,5 millions de personnes ont été reçues jusqu'à présent.
<em>“La lassitude des donateurs, le manque d'intérêt géopolitique et la concurrence entre les différentes crises ont amené le Congo-Kinshasa en bas de la liste des priorités pour la communauté internationale. Cette tendance meurtrière est au détriment de millions de congolais. Si nous ne parvenons pas à lever des fonds maintenant, une faim massive se répandra et les gens mourront. Nous sommes dans une course contre la montre,” </em>a dit Ulrika Blom, Directrice de pays de Norwegian Refugee Council en RDC.