<span style="font-weight: 400;">Les députés de l’opposition ont quitté la salle du congrès du Palais du peuple où s’examine le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 06/006 du 9 mars 2006 portant organisation des élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines et locales. </span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Nous ne voulons pas être complice de l’assassinat de la démocratie dans notre pays. A chaque période électorale, le pouvoir s’organise pour modifier les lois relatives aux élections (…). La MP viole la constitution pour se constituer une nouvelle majorité à la prochaine assemblée nationale. Qu’ils fassent leur loi sans nous, qu’ils assument sans nous »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit Baudouin Mayo Mambeke à la sortie de la plénière.</span>
<span style="font-weight: 400;">Les opposants rejettent les propositions sur l’introduction de la machine à voter, le cautionnement et le seuil de représentativité.</span>
<span style="font-weight: 400;">Pour rappel, la commission PAJ de l’Assemblée nationale a fixé le seuil de représentativité des partis et regroupements politiques aux élections à 1% pour les législatives, 3% pour les provinciales et 10% pour les municipales et locales.</span>
<span style="font-weight: 400;">Pour ce qui est du cautionnement, le texte toiletté par les membres de la commission Politique, justice et administration (PAJ) prévoit que les candidats députés nationaux soient tenus à payer l’équivalent en Franc Congolais de 1.000 dollars américains pour un siège lors du dépôt de leur candidature, contrairement à la loi en vigueur qui fixe une caution unique pour toute la liste pour les circonscription à plusieurs sièges et par candidat pour les circonscriptions à un seul siège.</span>