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</b><span style="font-weight: 400;">Le nouveau secrétaire général de l'Union pour la Nation Congolaise (UNC), Jean Baudouin Mayo Mambeke, déclare se donner pour objectif de faire gagner le parti de Vital Kamerhe à tous les niveaux des élections, la présidentielle comprise. Dans une interview à ACTUALITE.CD ce dimanche 26 novembre, le fraîchement nommé secrétaire général du parti revient sur les relations de son parti avec les autres forces de l’opposition ainsi que la position de l’UNC par rapport à l'actualité politique de l'heure.</span>
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</b><b>Vous prenez les commandes d'un parti affaibli, critiqué pour ses prises des positions. Un parti divisé. Comment comptez-vous vous y prendre face à cet état de choses ?</b><b>
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</b><span style="font-weight: 400;">UNC, parti affaibli ! Affaibli pourquoi ? A cause de ses prises de décisions ? Mais on aurait dû prendre quelle position, quelle décision ? Quand on prend la décision des autres, on est dans le bon ? Vous voulez apprécier nos décisions par rapport aux autres ? </span><span style="font-weight: 400;">
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</span><b>Affaibli parce qu'il y a eu plusieurs défections ?</b><b>
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</span><span style="font-weight: 400;">Vous pouvez compter le nombre des défections qu'il y a eu à l'Udps, depuis 1981 ? Vous allez me dire que l'Udps est affaiblie ? Ce n'est pas vrai. L'Udps est un parti fort avec beaucoup de membres réunis autour de leur secrétaire général Kabund qui assume l'intérim en attendant qu'il y ait leur président.</span><b>
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</b><b>La crédibilité de l'UNC est remis en cause tous les jours au sein de l'opinion...</b><b>
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</b><span style="font-weight: 400;">Quelle opinion ? L'opinion qui voulait qu'on embouche la trompette de leur parti ? Nous, nous avons notre parti, nos militants et militantes soutiennent nos positions, ils sont avec nous. Vous voulez nous apprécier par rapport à qui ? Il faut nous comprendre, l'UNC est un parti indépendant, autonome de l'opposition. Nous voulons bien marcher, cheminer avec les autres, mais nous n'allons pas sacrifier notre façon de voir les choses pour faire plaisir à telle ou telle personne pour qu'on dise qu'ils sont radicaux, qu'ils sont de l'opposition, ça ce n'est pas ce que nous recherchons.</span><span style="font-weight: 400;">
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</span><b>Quel sera votre ligne politique Jean Baudouin Mayo ?</b><b>
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</b><span style="font-weight: 400;">Cette nomination se fait à la veille des élections, à un an si on tient compte du calendrier de la Ceni. Notre mission est de conduire le parti aux élections, d'arracher des sièges, et pourquoi pas remporter l'élection présidentielle. Nous y croyons ! </span><b>
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</b><b>Possible, mais avec quels stratégies ? Comment redynamiser le parti, mobiliser afin d'atteindre ces objectifs ?</b><b>
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</b><span style="font-weight: 400;">Les stratégies sont des choses secrètes qu'on ne peut pas mettre à la place publique. Ce sont nos stratégies à nous. Nous allons les développer, les déployer. Vous saviez, à la vérité, que l'UNC ne pas naît d'aujourd'hui, on va peut-être ajuster, adapter. Nous sommes allés aux élections en 2011, l'UNC n'avait que onze mois d'existence. L'UNC a sorti les résultats que vous connaissez.</span><span style="font-weight: 400;">
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</b><b>A quelle condition aujourd'hui l'UNC peut faire coalition avec le Rassemblement et le MLC ?</b><b>
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</b><span style="font-weight: 400;">Vous nous aviez vu aller ensemble, avec tous ceux que vous citez là, remettre un mémorandum qu'on a signé ensemble à madame l'ambassadrice Nikki Haley. Vous nous aviez vu rédiger le même communiqué quand le calendrier de Nangaa est sorti. Vous nous aviez vu faire ça ensemble, chacun a signé et lu de son côté. L'unité d'action au niveau de l'opposition oui, mais pas d'inféodation des structures. Qu'il s'agisse de l'UNC, du MLC, personne ne veut être dirigé par une superstructure. </span><b>
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</b><b>Quelle est la position de l'UNC aujourd'hui par rapport à l'actualité politique dans le pays ? On parle marche le 30 novembre, on parle projet de loi électorale, budget. Quelle est la position de l'UNC face à toutes ces questions importantes ?</b><b>
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</b><span style="font-weight: 400;">Par rapport à la marche, c'est la marche du Rassemblement. Nous ne nous y opposons pas parce que ce sont nos amis de l'opposition. Mais c'est d'abord la marche du Rassemblement. L'UNC n'a pas appelé à marcher. Mais nous respectons l'initiative et l'initiateur. Par rapport à la loi électorale, notre bureau d'études est en train de l'examiner, nous n'avons pas encore une position définitive. Mais nous croyons qu'il y a des choses que nous ne pouvons pas accepter comme le vote électronique, ça on ne peut pas l'accepter. Il n'y a jamais eu formations de qui que ce soit au niveau des experts de la Ceni, et encore moins au niveau de la population. Il ne faut pas voir Kinshasa et Lubumbashi. Même dans ces grandes villes, ça pose encore problème. Il y en a beaucoup qui n'ont jamais vu l'ordinateur. Nous ne voulons pas qu'on change les règles du jeu pendant que le jeu est en cours. Le calendrier est sorti, nous sommes dans le calendrier. Nous ne voulons pas qu'on quitte le système électoral actuel pour nous inventer un autre système qui vient des calculs politiciens pour se maintenir au pouvoir ou bien pour éliminer les autres du jeu politique. Il faut laisser le système électoral en cours qui garantit à tout le monde la possibilité d'être présent sur l'échiquier politique. Pour le budget, vous aviez suivi la motion de l'opposition lue par l'honorable Bamporiki, hier. Nous, nous ne sommes pas dans cette démarche du budget, nous n'avons pas de budget dans ce pays. C'est vraiment du cinéma, du théâtre de chez nous. On vient faire semblant, on dépense beaucoup d'argent avec des fascicules, des volumes, mais qui ne servent à rien, qui finalement se réduisent à la volonté d'une seule personne. Seul Joseph Kabila exécute le budget. Les ministres ne font que tout régulariser.</span><span style="font-weight: 400;">
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</b><b>Vous allez soutenir la motion de défiance d' Henry Thomas Lokondo ? Il vient d’annoncer à ACTUALITE.CD que la récolte des signatures commence la semaine prochaine.</b><b>
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</b><span style="font-weight: 400;">Je vais signer, j'appuie l'initiative.</span><b>
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</b><b>Aux membres de l'UNC, vous leur dites quoi ? Vous tournez la page Ewanga, Lubaya, Bokolombe et tous les autres. Vous leur dites quoi?</b><b>
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</b><span style="font-weight: 400;">Monsieur Ewanga est un monsieur très élégant. Il ne faut pas dire vous tournez la page Ewanga. Ewanga a travaillé à l'UNC et a laissé certaines traditions qui vont demeurer. Nous ne jetons pas l'eau et le bébé ou l'eau du bain, non non. C'est pas dans cette logique que nous nous situons. Nous aujourd'hui, nous avons compris que cette restructuration, c'est pour mettre le parti en ordre de bataille électorale. C'est ce que j’ai dit aux militants et militantes du parti. Nous devons rapidement assurer l'implantation des structures du parti jusqu'à la sous-cellule.</span><span style="font-weight: 400;">
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</b><b>Interview réalisée par Stanys Bujakera</b>