<em>Mise à jour.</em>
Le Gouvernement congolais établit un bilan de cinq militaires FARDC tués à Kamanyola, ce vendredi 15 septembre.
<em>« Les FARDC ont essuyé une attaque de personnes armées non autrement identifiées. Il ne s’agit pas de réfugiés. Qui les a identifiés comme refugiés ? Une enquête est ouverte pour les identifier. Dans leur patrouille, les FARDC ont eu un accrochage avec ces gens. Un d’entre eux a été arrêté et acheminé au bureau des renseignements. C’est là que les FARDC ont essuyé une attaque. Il s’ensuivit un échange de tirs. Les FARDC ont perdu cinq éléments et 20 assaillants ont également été tués »,</em> <span style="font-weight: 400;">a dit à ACTUALITE.CD, Lambert Mende, Ministre de la communication et des médias, porte-parole du Gouvernement.</span>
La société civile locale parle de plus de 30 morts. « Il y a eu 32 morts. Un militaire aurait été tué. Les réfugiés étaient partis attaquer le cachot de l’ANR pour libérer trois des leurs qui étaient arrêtés », avait dit à ACTUALITE.CD le président de la Nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI), Jean-Chrysostome Kijana, basé à Bukavu.
Interrogé par ACTUALITE.CD, le capitaine Dieudonné Kasereka, porte-parole de l’armée dans le Sud-Kivu, a également affirmé qu’une patrouille de l’armée a surpris quelques réfugiés avec des armes blanches dont des machettes.
<em>« Nous voulions les conduire hors du pays, c’est-à-dire chez eux, au Burundi. C’est ainsi que plusieurs d’entre eux ont réagi. C’est vrai qu’Il y a eu accrochages. Mais je ne sais pas confirmer s’il y a des morts ».</em>
Le ministre burundais des Relations extérieures et de la Coopération internationale, Alain-Aimé Nyamitwe, exige des explications sur cet incident. Dans une série de tweets, il a dit sa consternation et a demandé au Haut-Commissariat des nations pour les réfugiés (UNHCR) et à la MONUSCO un éclairage sur les circonstances de cet événement.