<span style="font-weight: 400;">Dans un message de soutien à la Conférence pour la paix et le développement, de trois jours, dont l’ouverture intervient ce vendredi 15 septembre à Kananga, l’ancien vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité, Evariste Boshab Mabudj-ma-Bilenge</span><span style="font-weight: 400;"><b>, </b>invite les chefs coutumiers, les étudiants ainsi que les fonctionnaires de l’espace Kasaï à soutenir les initiatives du retour de la paix.</span>
<span style="font-weight: 400;"><em>«Nous sommes tous derrière le président de la République pour soutenir la Conférence pour la paix et le développement aux Kasaï. La paix est le socle de tout développement. Sans la paix, il n’y a pas d’investissement, sans investissement, il n'y a pas création d’emploi, et sans création d’emploi, il n’y a pas de vie. C’est pourquoi, chefs coutumiers, étudiants, médecins, avocats et fonctionnaires, nous tous, natifs du Kasaï, devons soutenir les institutions de la République, dont le chef de l’Etat est le garant, pour la réussite de cette Conférence pour la paix et le développement dans l'intérêt de l’espace du grand Kasaï»</em>, a dit l’ancien secrétaire général du PPRD.</span>
<span style="font-weight: 400;">Du vendredi 15 au dimanche 17 septembre 2017, s’ouvrira à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, le Forum sur la paix, la réconciliation et le développement dans l'espace kasaïen, à l’initiative de Joseph Kabila. Y prendront part, les forces vives de cinq provinces du Grand Kasaï, dont le Kasaï Oriental, le Kasaï Central, le Kasaï, le Sankuru et la Lomami, provinces récemment touchées par l’activisme des miliciens Kamwina Nsapu.</span>
<span style="font-weight: 400;">Evariste Boshab est notamment cité comme un des responsables à la base de l’insurrection des miliciens Kamwina Nsapu. En août 2016, alors vice-Premier ministre chargé de l’Intérieur et de la Sécurité, Evariste Boshab aurait refusé de donner au chef Kamwina Nsapu sa reconnaissance coutumière. Ce qui avait provoqué la frustration de ce dernier, défiant ainsi l'autorité de l’Etat dans son village. Abattu au cours d’une opération des forces de sécurité, ses adeptes se sont soulevés contre les autorités pendant plusieurs mois.</span>