La Majorité présidentielle (MP) accuse certaines personnalités européennes (sans les nommer) de mettre la pression pour obtenir la condamnation du pouvoir de Kinshasa à la 72ème session des Nations Unies, à New York.
Après avoir attribué au Rassemblement le blocage dans la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre et son arrangement particulier, la MP redoute un projet d’installation en RDC d'un régime putschiste qui serait l’œuvre de certaines « <em>personnalités européennes de premier plan qui mènent des basses manœuvres au plan international pour obtenir la condamnation de la RDC à la session des Nations unies qui s’ouvre le lundi 18 septembre au motif fallacieux que Joseph Kabila n’a pas respecté la mise en œuvre de l’Accord du 31 décembre et l’Arrangement particulier</em> », a dit le porte-parole de la MP, André-Alain Atundu Liongo.
Pour M. Atundu, ces personnalités occidentales vont à contre-courant de la position des organisations africaines comme l’Union Africaine (UA).
« <em>La MP soutient sans réserve les efforts de Kabila à instituer avec tous les États des relations basées sur une solidarité responsables et non sur la crainte d’un châtiment infondé</em> », a ajouté le porte-parole de la MP.
Invité le 5 septembre de la radio belge Bel RTL, Didier Reynders avait notamment demandé un calendrier électoral précis en RDC.
« On va débattre du Congo prochainement à l’ONU. Il faut maintenant un calendrier électoral précis. Il y a un accord qui a été signé entre le pouvoir et l’opposition. Il faut maintenant le mettre en œuvre (…). La pression va rester forte. Il y a déjà celle de l’Union Européenne », avait dit le ministre fédéral belge des Affaires Etrangères et Européennes.