<span style="font-weight: 400;">Martin Fayulu ne s’attend à rien sur la session parlementaire de septembre qui est censée se focaliser sur le complément du cadre légal du processus électoral en cours. </span>
<i><span style="font-weight: 400;">« Je ne m’attends à rien. Le parlement est illégitime comme toutes les autres institutions à mandat électif dans ce pays. La seule solution qui tient, c’est organiser les élections. Comme il pense que les élections sont difficiles à organiser, nous proposons une courte transition pour organiser correctement les élections. Le parlement doit aller en congé et il faut capitaliser l’argent de fonctionnement des institutions parlementaires pour organiser les élections correctement »,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit à ACTUALITE.CD le député Martin Fayulu Madidi, président de l’ECIDé, membre du Rassemblement. </span>
<span style="font-weight: 400;">La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait souhaité que le gouvernement et le Parlement mesurent l’ampleur des défis légaux et s’y emploient. Les mêmes souhaits ont été exprimés devant Joseph Kabila, le samedi dernier, lors de la réunion interinstitutionnelle sur l’évaluation du processus électoral. </span>
<span style="font-weight: 400;">Pour le contexte, la Commission électorale a suggéré plusieurs modifications dans l’actuelle loi électorale. Au sujet de la répartition des sièges, en l’absence d’un recensement rénové de la population en RDC, la CENI propose d’inscrire dans la loi le nombre d’électeurs par circonscription, comme base de calcul pour la répartition des sièges, à l’exception des circonscriptions ayant bénéficié d’un recensement récent. Elle propose aussi la limitation des candidatures de tout membre ayant démissionné d’un parti ou groupement politique. La commission électorale souhaite également que soit ajoutée la fixation dans la loi des règles applicables aux candidatures multiples dans une même circonscription.</span>