Le bureau de la Monusco d’appui à la justice et à l’administration pénitentiaire a clôturé le vendredi 1er septembre 2017 à Lubumbashi (Haut-Katanga) la séance de renforcement des capacités de 24 acteurs judiciaires (avocats, défenseurs judiciaires et défenseurs des droits humains) sur la lutte contre l’impunité des crimes internationaux.
A en croire Me Marc Walu de l’unité d’appui à la Justice de la Monusco/Lubumbashi, la rencontre a permis notamment aux avocats de connaître les notions à aborder par rapport à la répression des crimes graves commis dans le ressort judiciaire de la Cour d’appel de Lubumbashi.
Luc Twangizila, officier au Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’homme (BCNUDH) a recommandé aux acteurs judiciaires d’observer les principes de la confidentialité, de la non-nuisance et de consentement des victimes lors des procédures judiciaires.
A l’issue des assises de deux jours, les avocats ont également été instruits en différents instruments juridiques en vigueur, tels le droit international et humanitaire, les conventions de Genève et leurs protocoles additionnels.
C’est ainsi que le représentant de Human Rights Watch a planché sur la répression des crimes de guerre par le Droit international ainsi que les mécanismes de protection des témoins et victimes des crimes internationaux.
Parmi les crimes évoqués, étant de la compétence de la cour pénale internationale et censés être connus par la cour d’appel, l’on a noté le crime de guerre, le crime de génocide et le crime contre l’humanité.
<b>Roberto Tshahe</b>
(image d'archive)