<span style="font-weight: 400;">Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, propose des solutions sous régionales pour endiguer les crises en Afrique. </span>
<span style="font-weight: 400;">Dans son discours à la 29ème Session Ordinaire de la Conférence de l’Union Africaine 3 juillet 2017 Addis-Abeba, Moussa Faki Mahamat a souligné les questions de paix et de sécurité au Soudan du Sud, en Somalie, en Libye, en RCA, la fébrilité des relations entre Djibouti et l’Erythrée, les difficultés de mise en œuvre de l’Accord de paix au Mali où l’activité du terrorisme djihadiste continuent à préoccuper l’instance panafricaine. Il a également insisté sur les situations politiques dans certains pays africains tels que la RDC, le Burundi, la Guinée Bissau et le Gabon. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">« Pour faire face à tous ces conflits, nous avons décidé de donner la priorité à la prévention et l’anticipation qui invitent les groupements et mécanismes régionaux à une intensification de leurs actions en étroite coopération avec les organismes compétents de l’Union Africaine, »</span></i><span style="font-weight: 400;">, a dit le Président de la Commission de l’UA qui se réjouit de l’émergence de nouvelles réponses telles que la Force Mixte Multinationale de lutte contre Boko Haram dans le Bassin du Lac Tchad, la Force de défense des pays du G5 Sahel et l’institutionnalisation du Fonds de la paix.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Ainsi pour la RDC, des instances comme la CIRGL ou la SADC devraient jouer un rôle important. Si la recette semble marcher ailleurs, son opérationnalité dans la région des grands lacs africains est encore un chantier quand on sait l’antagonisme qui existe entre certains pays de la sous-région (Rwanda, Burundi, RDC, Angola, pour ne citer qu’eux) d’une part et des alliances avec des airs des syndicats des dictateurs d’une autre part.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le sommet des chefs d’États et des gouvernements de l’UA a débuté le lundi 3 juillet à Addis-Abeba sous le thème</span><i><span style="font-weight: 400;"> «Tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse».</span></i><span style="font-weight: 400;"> Bien plus, les dirigeants africains discutent également de la réforme, de l’autonomie financière de l’UA, mais aussi des principales crises qui minent le Soudan du Sud, le Mali, la Libye et la RDC. </span>
<span style="font-weight: 400;">L’Union africaine se donne comme objectif de faire taire les armes d’ici à 2020 en privilégiant les solutions politiques dans les régions où les violences demeurent.</span>