<span style="font-weight: 400;">Trois mois et demi après sa prise de fonction, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine (UA) s’est insurgé contre le grand écart entre les décisions et les actes posés par l’institution panafricaine.</span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">«Nous avons eu, en effet, la fâcheuse habitude de prendre une infinité de décisions, sur une infinité de sujets et thématiques, sans égards significatifs aux modalités de leur application. Ainsi ces décisions s’entassent et, pour la plupart parmi elles, finissent ensevelies dans les tiroirs. Tout le monde s’accorde à reconnaître que cette façon de faire nuit immensément au crédit et à l’image de notre organisation»,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit Moussa Faki dans son discours à la 29ème Session Ordinaire de la Conférence de l’Union Africaine 3 juillet 2017 Addis Abeba.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Il a appelé les dirigeants africains à plus de solidarité dans le but de sauvegarder les acquis et progresser dans la réalisation des objectifs dessinés dans et par l’agenda 2063 en tenant compte des plusieurs défis dont la raréfaction des ressources consécutive à l’effondrement des prix du pétrole, la généralisation des dangers terroristes à la plupart des régions de la planète, la persistance des foyers de tensions et de guerres civiles dans des régions sensibles en Afrique.</span>
<span style="font-weight: 400;">Le sommet de l’UA est axé sur la réforme de l’institution panafricaine et la jeunesse.</span>