<span style="font-weight: 400;">Léonard She Okitundu est à Addis-Abeba, en Ethiopie. Le ministre congolais des Affaires étrangères et sa délégation veulent obtenir le soutien de l’Union africaine contre notamment les sanctions de l’Union européenne. </span>
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-100" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="100"><i><span style="font-weight: 400;">« Il y a une pratique qui se développe au sein du conseil des ministres de l’Union européenne qui consiste à se comporter comme un organe hiérarchiquement supérieur, non seulement par rapport à l’Union africaine, mais aussi vis-à-vis des Etats et gouvernements membres de l’UA. Ainsi, ils se permettent de sanctionner. Nous ne pouvons pas tolérer cette pratique. Nous voulons que l’UA prenne une position en condamnant officiellement ces sanctions»,</span></i><span style="font-weight: 400;"> a dit Léonard She Okitundu à Addis Abeba où se déroulera le 29ème sommet de l’Union africaine du 3 au 4 juillet 2017.</span></blockquote>
<span style="font-weight: 400;">Plusieurs chefs d’Etat sont attendus à ce sommet dont Joseph Kabila, qui n’avait pas prononcé le traditionnel discours du 30 juin pour des "raisons de santé", d’après un communiqué publié par son cabinet. </span>
<span style="font-weight: 400;">Pour le contexte, début mai 2017, le conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne avait pris des sanctions contre neuf personnalités congolaises dont les noms suivent : l'ancien et l'actuel ministre de l'Intérieur (Evariste Boshab Mabudj et Emmanuel Ramazani), le gouverneur du Kasaï Central (Alex Kande), l'ancien gouverneur du Haut-Katanga (Jean-Claude Kazembe), deux haut gradés militaires (Eric Ruhorimbere et Muhindo Akili Mundos), un chef de milice (Gédéon Kyungu) et le directeur de l'Agence nationale du renseignement (Kalev Mutond).</span>