RDC : Une coalition d’ONG dénonce la persistance des cas d’enrôlement des mineurs

La Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Élections (SYMOCEL) révèle certaines irrégularités qu’elle observe, jusque-là, dans le processus d’enrôlement en République démocratique du Congo (RDC).

Principalement dans les aires opérationnelles 3 et 4 de la CENI qui englobent les provinces des Bas et Haut-Uele, Kongo Central, Kasaï Oriental, Kinshasa, Kwango, Kwilu, Lomami, Mai Ndombe, Sankuru et Tshopo, la SYMOCEL dénonce des atteintes pouvant mettre en cause la fiabilité des opérations d’identification et inscription des électeurs.

Il s’agit, d’après cette plateforme, de l’enrôlement continu des mineurs dans certains centres d’inscription au Kasaï Oriental, à Mbuji-Mayi, des villages environnants et à Kasangani.  La SYMOCEL dénonce également l’enrôlement des personnes ne disposant pas des pièces acquises légalement, le non-affichage, depuis deux semaines, des listes des candidats enrôlés par manque de papiers.

La SYMOCEL déplore, en outre, le refus des présidents des centres d’inscription de communiquer les statistiques de l’enrôlement mais aussi la lenteur dans l’accréditation des observateurs et témoins qu’elle a constatés. Sans oublier les difficultés endurées par les observateurs d’accéder dans certains centres d’inscription et le non-paiement des membres des centres d’inscription, qu’elle dit avoir observés. Des irrégularités qui, d’après la SYMOCEL, s’opposent aux principes généraux de bonne administration électorale.

A ce sujet, la SYMOCEL demande à la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) d’appliquer « <em>les mesures correctives indiquées en la matière</em> ».

<strong>Will Cleas Nlemvo</strong>