En réaction à la déclaration des évêques catholiques faite à l'issue de leur 54e assemblée plénière, du 19 au 23 juin dernier, 7 membres du gouvernement sont montés au créneau, le jeudi 29 juin, pour fustiger les discours «incendiaires» et l'incitation à la désobéissance civile de la Cenco (Conférence épiscopale nationale du Congo).
«<em>Quand vous faites des messages, soyez responsables. Nous sommes en train de tirer la sonnette d'alarme. Quand ça va tirer personne ne sera épargné. On ne joue pas avec le feu. Votre déclaration est de nature à jeter de l'huile sur le feu</em>», ont-ils lancé.
Steve Mbikayi(Enseignement supérieur et universitaire), Georges Kazadi Kabongo (Agriculture), Maguy Kiala (Jeunesse et Initiation à la Nouvelle citoyenneté), Emmanuel Ilunga (Congolais de l'étranger), Basile Olongo (Intérieur) et Maguy Rwakabuba (Budget) ont, tous, mis en garde les nationaux et étrangers qui cherchent à «<em>déstabiliser la RDC et détruire son économie</em>».
Appelant les uns et les autres à plus de responsabilité, ces ministres rappellent que ce n'est pas à la Cenco de statuer s'il y aura élections ou pas d'ici la fin de l'année.
«<em>Cette charge revient au Conseil national de suivi de l'accord de la Saint Sylvestre, une fois qu'il sera mis en place</em>», ont-ils martelé.
Les ministres rejettent ainsi “<em>les discours incendiaires, l'incitation à la désobéissance civile, la violence sous toutes ses formes, l'incitation à la guerre civile, l'insurrection et l'incitation à la haine</em>”, développés par des ennemis de la République.
«<em>La conscience nationale et l'amour du Congo exigent de chacun de nous d'afficher un comportement tout aussi responsable car la RDC est pour nous le bien le plus cher que nous devons protéger</em>», indiquent-ils.
<b>Tchèques Bukasa </b>