26.500 tonnes de ciment entrées illégalement au port de Matadi, Brutshi interpellé

Le dossier des  26.500 tonnes de ciment gris en provenance de la Turquie et  interceptés il y a plus de 10 mois au port de Matadi reste un véritable défi pour le gouvernement Tshibala dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale. Selon plusieurs sources concordantes une grande partie de ce produit est déjà acheminée et vendue à Kinshasa sans avoir rempli toutes les conditions requises.

<span style="font-weight: 400;">Certains opérateurs économiques appellent le premier ministre Tshibala  à mettre en application ses propres promesses contenues dans son discours  de présentation du projet du Budget  exercice 2017 aux députés nationaux le mercredi 31 mai dernier  </span>

<span style="font-weight: 400;"> «</span><i><span style="font-weight: 400;">Il faut agir avec détermination et sans complaisance pour moraliser la vie publique, combattre la corruption, éradiquer les crimes, les indélicatesses économiques à travers des sanctions sévères contre les coupables. Il n’y aura pas le développement en RDC dans l’injustice, la corruption et le désordre</span></i><span style="font-weight: 400;"> », avait-il déclaré.</span>

<span style="font-weight: 400;">A L’arrivée de ce ciment  commandé par le Groupe TAVERNE Etc Bahati,  la Société congolaise des transports et de ports (SCTP) n’a pas été autorisée de percevoir les frais de port affirme une source qui a requis l’anonymat. La source indique également que l’exonération de cette cargaison malgré l’absence d’un quelconque document  qui l’autorise.  </span>

<span style="font-weight: 400;"> ACTUALITE.CD s’est procurée la copie d’un document attestatt que la marchandise a été évaluée  à 15 milles tonnes avec un  montant global d’achat évalué à 960 000 $, combiné aux frais de fret calculés à 77 704 002 FC, soit 3.7 dollars la tonne. Selon les experts, cette évaluation ne reflète pas la réalité. Le document renseigne également que l’importateur serait l’entreprise Congo International investment Groupe SAS. Pourtant, d’autres documents  renseignent  que le contrat d’importation de la marchandise a été signé en janvier 2016 entre le groupe taverne ETC Bahati et la société ADS&amp;CO dont le directeur général, AGANO Joseph, est un sujet gabonaise. Le dossier qui oppose les deux parties serait encore entre les mains de la justice.</span>

<span style="font-weight: 400;">Contacté à ce sujet, le ministre d’Etat Bahati dit connaître le dossier. Pour lui il n’y a aucun document qui démontre qu’il est impliqué dans ce dossier </span>

<i><span style="font-weight: 400;">«  Ce ciment est entré de manière légale au port de Matadi. On parle de 26 000 tonnes de ciment mais c’est énorme.  Tous les entrepôts de la SCTP ne peuvent contenir cette quantité. Je ne connaissais  pas ce dossier et comme certaines personnes ont voulu me combattre politiquement ils l’ont utilisé pour m’atteindre. Sinon je n’ai rien à avoir avec ce dossier »</span></i><span style="font-weight: 400;"> affirme le ministre d’Etat Bahati.</span>

<span style="font-weight: 400;">Certains opérateurs économiques du secteur estiment que ce ciment ne peut plus être utilisé dans la construction après avoir passé plus de 10 mois dans les entrepôts de la SCTP. De leur avis, ne pas tenir compte de cela pourrait avoir des conséquences irréparables sur les constructions.D’autres  estiment que ce ciment peut être utilisé autrement.   </span>

<span style="font-weight: 400;"><strong>Willy Akonda Lomanga/ Desk eco</strong> </span>