La majorité présidentielle et le Rassemblement multiplient des rencontres informelles depuis le départ des évêques pour tenter de s'accorder sur les points de divergences qui ont occasionné la non-signature, samedi 28 janvier dernier de l'accord sur l'arrangement particulier.
Jusqu'ici, aucune avancée n’est encore signalée au sujet des points majeurs, notamment le mode de désignation du Premier ministre et le rôle de la CENCO pendant la période pré-électoral.
Le Rassemblement demeure catégorique sur la question du mode de désignation du futur Premier ministre: pas question de présenter 3 ou 5 noms au chef de l’Etat! "Le faire, c’est violé l’accord", déclare à ACTUALITE.CD un membre du Rassemblement.
La MP refuse également de son côté que le chef de l’état se fasse imposer un premier ministre « laisser faire comme ça viole l’article 78 de la constitution », selon Lambert Mende qui au nom de la MP précise que la majorité va veiller au respect de la constitution.
Au sujet du rôle de la CENCO pendant la période pré-électorale, la majorité présidentielle exige que cela soit de la volonté du chef de l’état qui doit reconduire le mandat des évêques pour les bons offices. Faux, rétorque toutes les autres composantes estimant que l’accompagnement de la CENCO est une garantie pour la mise en application de l’accord.
Les évêques en séjour en Norvège encouragent les politiques à faire diligence afin de » permettre la mise en application de l’accord du 31 décembre.
Stanys Bujakera