Le porte parole du gouvernement a évoqué un regain d’agression contre la RDC après l’annonce de l’armée rwandaise lundi 30 janvier 2017 faisant état de la reddition d’une trentaine de combattants supposés appartenir à l’ancienne rébellion du 23 Mars (M23).
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Au courant de cette journée, ils (les Rwandais, Ndlr.) nous ont annoncé encore un nombre élevé. Ça rapproche la centaine. Donc nous sommes face à un regain d’agression contre notre pays. Nous sommes reconnaissants au gouvernement rwandais de nous donner cette information. Nous espérons qu’il traitera ces gens avec diligence comme le veut l’accord que nous avons signé ensemble dans le cadre de la CIRGL qui interdit l’agression d’un pays membre par une force étrangère, » a déclaré à ACTUALITE.CD le ministre Lambert Mende au cours d’un entretien.</blockquote>
Le ministre de la communication et des medias n’a toute fois pas établit un quelconque lien entre le crash de deux hélicoptères de combat de l’armée congolaise (FARDC) vendredi dernier dans le territoire de Rutshuru et la présence des combattants M23 dans cette région.
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Nous avons retrouvés quelques membres d’équipage victimes de ce crash, ils sont en train d’être débriefé. D’autres sont recherchés. L’Etat-major n’a pas encore présenté un rapport définitif. Il est donc difficile que je vous donne des détails. Donc c’est un problème qui préoccupe au plus haut point le gouvernement. C’est la raison pour laquelle les évêques n’ont pas été reçus avant leur voyage. Mais jusque-là nous ne savons pas encore ce qui s’est réellement passé, il y a des enquêtes en cours, » a ajouté Lambert Mende</blockquote>
Le 15 Janvier passé ; le gouvernement congolais avait annoncé l’incursion au Nord-Kivu de prés de trois cents combattants M23 venus de l’Ouganda où ils sont cantonnés depuis la chute de la rébellion en 2013 grâce à des opérations de l’armée congolaise appuyées par la brigade de la Monusco.
Moins d’une semaine après, le gouvernement Ougandais avait annoncé dans un communiqué l’arrestation des 101 combattants M23 qui voulaient franchir la frontalière ougandaise pour mener des activités rebelles dans l’Est de la RDC. Kampala n’avait toute fois pas confirmé une quelconque incursion de ces combattants dans le Nord-Kivu à partir de son sol ougandais.
Pascal Mulegwa