L’association congolaise pour l’accès à la justice sollicite du conseil de sécurité de l’ONU des sanctions contre certains « officiels congolais » qui selon cette structure de défense des droits de l’homme veulent torpiller l’accord du 31 décembre ».
<blockquote class="blockquote-style-1 position-center text-left width-90" data-style="style-1" data-position="center" data-align="left" data-width="90">« Nous invitons le conseil de sécurité à envisager des mesures individuelles contre certains officiels qui se permettent à prendre des positions allant dans le sens de torpiller l’accord du 31 décembre. Vous avez-vous-même vu l’agitation dans les chefs de certains membres de la MP, les officiels y compris qui font de déclarations pour remettre en cause la cenco. Donc ils tirent les choses en longueur pour retarder le processus électoral », a déclaré Georges Kapiamba coordonateur de l’ACAJ ce mardi 31 janvier 2017 au cours d’une conférence de presse à kinshasa.</blockquote>
Ce dernier lance également un appel de remobilisation à la population congolaise en vue précise Georges Kapiamba de « maintenir la pression pour faire respect l’accord de la saint sylvestre »
Le samedi 28 janvier dernier, les négociateurs autour de la cenco n’ont pas pu signer l’arrangement particulier suite notamment aux divergences entre le Rassemblement et la MP sur le mode de désignation du futur Premier ministre, et le rôle de la cenco pendant la période pré-électorale. Pour Georges Kapiamba, également négociateur aux discussions, seule la Majorité présidentielle est à l’origine du blocage.
Stanys Bujakera